Il y a quelques années, la revue Hockey Le Magazine publiait un grand sondage sur les 100 plus grands Québécois dans l’histoire de la LNH. Des collaborateurs de renom avaient participé à ce classement. En dépit d’une méthodologie rigoureuse, ce genre de travail laisse souvent place à la critique. Toutefois, et n’en déplaise aux détracteurs de tout acabit, l’exercice demeure intéressant.

Depuis 2012, moment où Hockey Le Magazine publiait son sondage, le hockey a beaucoup changé. Et oui, en seulement quelques années, le classement de l’époque laisserait encore plus de place à la critique.

Le sondage que l’Antichambre présentera jeudi sera quelque peu différent. Mené par le producteur au contenu, Christian D’Aoust, l’équipe de l’Antichambre a sondé les joueurs eux-mêmes. Nous avons donc communiqué avec les 52 joueurs québécois qui ont pris part à au moins un match dans la LNH cette saison. Seuls les joueurs nés au Québec étaient admissibles, la seule exception étant Paul Stastny, né au Québec mais qui a grandi dans les programmes de hockey américains. Notez qu’il s’agit de Québécois seulement. Ainsi, les Claude Giroux et Jonathan Toews de ce monde qui sont francophones mais ne sont pas originaires du Québec sont exclus du sondage. Et si un joueur se dit Québécois mais est né dans une autre province, état ou pays, il se voit aussi exclu du sondage.

Chacun des 52 joueurs devait identifier les trois meilleurs hockeyeurs québécois cette saison, et chacun devait s’exclure.

Les résultats seront dévoilés jeudi, dans l’Antichambre à 22 h ou après le match d'Eugenie Bouchard.

Équipe Québec

Profitant du sondage, l’Antichambre a aussi poussé le travail plus loin encore. Tous les experts hockey de RDS ont été consultés pour mettre sur pied ce qui serait Équipe Québec dans l’éventualité où le Québec pourrait présenter sa formation nationale dans une compétition internationale comme un Championnat du monde ou des Jeux olympiques. 

Alors que la LNH et l’Association des joueurs viennent de s’entendre pour aller de l’avant avec une compétition internationale en 2016, le moment était bien choisi pour en parler.

En 2016, un tournoi international regrouperait les pays suivants : le Canada, les États-Unis, la Russie, la Suède, la Finlande, la République tchèque, de même qu’une équipe formée des meilleurs joueurs européens provenant des autres pays d’Europe et une formation des moins de 23 ans d’Amérique du Nord. Le Québec pourrait obtenir une équipe, un peu comme l’Irlande du Nord et l’Écosse, qui sont représentées aux Jeux du Commonwealth, mais concourent sous le Union Jack britannique lors des Jeux olympiques.

Cette compétition internationale en 2016 ferait peut-être le pont avec les Jeux olympiques d’hiver de 2018,  pour revenir ensuite en 2020.

Alors, comment une équipe composée exclusivement des joueurs du Québec pourrait-elle rivaliser dans ce genre de compétition? Vous aurez l’opinion de nos experts, jeudi soir.

Enfin, qui d’Alain Vigneault, Michel Therrien ou Patrick Roy aurait la tâche de diriger cette équipe toute québécoise?

Le Grand Sondage, une exclusivité de RDS et de l’Antichambre, jeudi dès 22 heures.