Ce n’est pas la première fois que ça se produit, mais l’influent propriétaire des Bruins de Boston, Jeremy Jacobs, a encore soulevé des doutes quant au retour d’une équipe de la LNH à Québec.

 

Jacobs a été questionné sur plusieurs sujets économiques dans le cadre d’un point de presse des dirigeants des Bruins pour le bilan de l’organisation.

 

Les questions au sujet de Québec étaient légitimes étant donné le succès connu à Winnipeg dans un marché peu imposant.

 

Jacobs a donc été invité à donner son avis pour expliquer les raisons selon lesquelles la ville de Québec semble toujours se faire dépasser par des rivales pour l’obtention d’une organisation.

 

« Québec est confrontée à des défis. Regardez au niveau des revenus et de la population. C’est l’un des plus petits marchés donc ils devront se démarquer d’une autre façon. Quand on compare, Houston est le cinquième plus gros marché en Amérique du Nord alors que Québec se situe disons autour du 105e rang. C’est une situation différente. Économiquement, c’est un défi et au niveau de la population aussi. Ils n’ont juste pas les chiffres. Mais il y a des partisans passionnés là-bas, il n’y aucun doute là-dessus. C’est un bon marché et je ne le critique pas », a exposé Jacobs qui avait vanté, quelques secondes plus tôt, la réussite du côté de Winnipeg.

 

Il y a quelques années, Jacobs ne s'était pas fait d'amis en critiquant la grosseur du marché de Québec et cette déclaration laisse croire que Houston pourrait avoir le dessus après l'ajout de Seattle.

 

Durant cette mêlée de presse, le propriétaire des Bruins a également convenu que l'attaquant Brad Marchand a épuisé sa marge de manoeuvre par ses agissements douteux. Les Bruins semblent prêts à lui accorder une dernière chance puisqu'il est un bon joueur.

 

Jacobs a également abordé deux autres sujets avec des implications économiques. Il a sonné enthousiaste de voir son équipe disputer deux matchs préparatoires en Chine en septembre. À ses yeux, ce marché offre une grande possibilité de développement et il souhaite vendre le hockey là-bas. Quant à la décision de la justice américaine d'ouvrir la porte aux paris sportifs dans les États qui voudront aller de l'avant, Jacobs a assuré qu'il avait confiance en l'intégrité des joueurs de la LNH.