* En collaboration avec Hockey 360, RDS poursuit son survol de 30 équipes de la LNH en 30 jours (sauf le CH) avec les Red Wings de Detroit.

 

Après une saison atroce, la bonne nouvelle pour les Red Wings de Detroit c’est qu’ils ne peuvent pas faire pire.

 

Avec une récolte 29 points l’an dernier, le club du Michigan a conclu la campagne au 31e et dernier rang du classement général, 23 points derrière la 30e position occupée par les Sénateurs d’Ottawa.

 

Sans doute décidé à ne pas subir un tel affront deux années de suite, le directeur général Steve Yzerman n’est pas demeuré les bras croisés au cours de la dernière saison morte.

 

L’ancien architecte du Lightning de Tampa Bay a ainsi embauché les joueurs autonomes Bobby Ryan, Vladislav Namestnikov, Troy Stecher, Jon Merrill et le gardien Thomas Greiss, en plus de faire l’acquisition du défenseur Marc Staal sur la marché des transactions.

 

Le DG des Wings a de plus profité de l’entre-saison pour offrir une prolongation de contrat de 4 ans d’une valeur de 22,8 millions $ à l’attaquant québécois Anthony Mantha. L’attaquant Tyler Bertuzzi a quant à lui obtenu un pacte d’une année et 3,5 M$ après une audience en arbitrage.

 

C'est entre autres sur les épaules de Mantha et de ses compagnons de trio Bertuzzi et Dylan Larkin que repose l'avenir des Wings, un club en reconstruction qui n'a pas accédé aux séries depuis la campagne 2015-2016.

 

« On a hâte que la reconstruction soit finie »

« Si on veut parvenir à faire les séries, il va falloir qu’on joue du meilleur hockey tous les trois, note Mantha. D'après moi, on est capables de prendre quelques minutes de plus par match. C’est sûr que Larkin en joue déjà beaucoup plus que nous avec le désavantage numérique, mais c’est un pas de plus vers l’avant qu’on doit faire. »

 

Après quatre saisons complètes dans le circuit Bettman, Mantha n'a toujours pas goûté aux séries. 

 

« C’est difficile mentalement. On joue au hockey pour faire les séries et pour gagner [un championnat], peu importe la ligue dans laquelle on joue. Dans la majorité de ces saisons-là, on n’est même pas passé proche [de faire les séries] », reconnaît Mantha, tout en espérant que mettre un terme à cette disette au plus vite. 

 

« À Detroit, ils parlent de reconstruction depuis plusieurs années, mais je t’avouerais qu’on a hâte que la reconstruction soit finie, qu’on puisse participer de nouveau aux séries et qui sait, peut-être les faire plusieurs années d’affilée. C’est vraiment notre but de participer aux séries le plus rapidement possible », affirme Mantha, auteur de 16 buts et 22 passes en 43 matchs l'an dernier.