John Tavares a marqué la récente histoire des Islanders de New York et son départ pour Toronto n'a laissé personne indifférent dans la planète hockey.

À l'instar de ses coéquipiers,  Anthony Beauvillier a vécu un choc en apprenant que son capitaine avait été mis sous contrat par les Maple Leafs.

« Je me suis senti dans l'équipe dès le jour un avec lui. Il me parlait beaucoup, même si mon anglais n'était pas super.  Il me donnait des conseils et je lui posais des questions. C'est un leader né. C'est une bonne personne. C'est triste à dire, mais tout le monde est content pour lui », a mentionné celui qui vient de conclure sa deuxième saison dans la LNH.

Les objectifs d'Anthony Beauvillier en vue de la prochaine campagne sont bien clairs; faire une bonne première impression à son nouvel entraîneur-chef, Barry Trotz, et aider les Islanders à atteindre les séries éliminatoires pour la première fois en trois ans.

« C'est vraiment une bonne opportunité pour tous les jeunes joueurs d'en donner plus et de prendre plus de responsabilités », ajoute ce lui qui a inscrit 21 buts et a amassé 15 mentions d'aide en 71 matchs la saison dernière.

Le hockey n'était pas le seul sujet à l'ordre du jour samedi.

L'ancien des Cataractes de Shawinigan tenait d'abord et avant tout la première édition de son tournoi de spikeball. Le but du tournoi: amasser des fonds pour la société d'Alzheimer de Montréal, une cause qui tient particulièrement à coeur à l'attaquant des Islanders.

« Mon grand-père est décédé en 2017 à cause de cette maladie. Ma grand-mère, du côté de ma mère, en souffre aussi. Ça été des moments assez difficiles à vivre en famille », a expliqué l'athlète de 21 ans.

Le tournoi n'est pas la seule initiative de Beauvillier pour aide la cause, lui qui s'implique également lors de la saison de hockey avec les Islanders.

« Je rencontre un jeune avec un parent après chaque match à la maison. Ma famille a été affectée par ça. Je sais que ce n'est pas facile. Surtout quand ma mère a demandé à mon grand-père s'il se rappelait de mon nom, s'il savait j'étais qui. Il avait dit "non". J'essaie de parler aux enfants afin de leur dire de profiter de chaque moment avec leurs grands-parents ou des gens qui souffrent de cette maladie », a expliqué Beauvillier.

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