Alain Nasreddine n’est pas passé par quatre chemins.

Questionné à l’émission Max & Bruno au sujet de la personne qui a eu le plus d’influence sur sa carrière, l’entraîneur-chef des Devils du New Jersey n’a pas hésité une seule seconde avant de prononcer le nom de Claude Julien. 

Ayant évolué sous ses ordres au début des années 2000 avec  les Bulldogs d’Hamilton dans la Ligue américaine, le Québécois avoue que Julien a eu un impact indéniable sur son parcours. 

 « J’ai eu la chance d’avoir beaucoup de bons entraîneurs au cours de ma carrière, mais le premier qui me vient en tête est Claude Julien », avoue le retraité hockeyeur qui est passé par l’anecdote pour appuyer ses dires. 

« À l’époque avec les Bulldogs, j’étais l'un des plus vieux dans la chambre, j’avais 24-25 ans et je ne jouais pas mon meilleur hockey. Après une pratique, Claude m’a dit qu’il s’attendait à beaucoup plus de moi sinon il allait réduire mon temps de glace ou me mettre dans les estrades. Sur le coup, je n’étais pas content, mais j’ai connu de bons matchs par la suite, ça m’a vraiment fouetté », raconte Nasreddine.

Désormais à la barre des Devils depuis le congédiement de John Hynes en décembre dernier, le Québécois est maintenant plus à même de saluer l’approche audacieuse de Julien à l’époque.

« C’est une technique facile à prendre avec de jeunes recrues, mais lorsque tu as devant toi un joueur plus expérimenté, ce n’est pas évident. Je le sais, je suis présentement dans ces souliers-là ». affirme-t-il.

Après Claude Julien, Alain Nasreddine a également louangé un autre entraîneur qui roule sa bosse dans la LNH depuis de nombreuses années

« Michel Therrien a aussi eu une grande influence sur ma carrière au moment où j’ai évolué avec les Penguins de Pittsburgh à 30 ans. À cet âge, il faut vraiment que quelqu’un croit en toi et en ce que tu peux apporter à l’équipe. J’ai aimé la manière dont il faisait les choses. Il était dur, mais j’ai toujours davantage aimé un entraîneur dur qu’un entraîneur mou qui tourne les coins ronds », souligne-t-il.