Déficit de 0-2 : pente trop abrupte ou défi réalisable?
Bien qu'un revirement de situation ne soit pas impossible, remonter d'un déficit de 0-2 dans une série éliminatoire demeure tout un défi.
Après les matchs de mercredi soir, les Canadiens de Montréal, les Devils du New Jersey, les Oilers d'Edmonton et les Sénateurs d'Ottawa se retrouvent dans cette situation précaire.
Une victoire des Panthers de la Floride face aux Lightning de Tampa Bay, jeudi soir, enverrait les Bolts dans la même situation.
Selon les données recueillies par la LNH, une équipe, qui a remporté les deux premiers duels d'une série meilleure de sept, a un taux de succès de ,863, soit 353 victoires et 56 défaites.
Lorsque ces deux premiers matchs sont disputés au domicile de l'équipe qui prend les devants, ce taux de réussite est renfloué à ,887.
Le CH aurait beau jeu de dire qu'il n'a pas été déclassé par les Caps, champions de l'Association de l'Est. La pente est toutefois bien présente et devra être remontée, si le Tricolore souhaite causer la surprise et passer au tour suivant.
Comme l'a mentionné Christian Dvorak après le revers de mercredi soir, « l'équipe ne veut pas simplement être en séries pour apprendre des leçons ».
Heureusement pour lui, ses coéquipiers et les partisans de la Sainte Flanelle, la série se transportera au Centre Bell, dès vendredi.
Il s'agit « exactement de ce dont l'équipe a besoin », selon l'entraîneur-chef, Martin St-Louis.