Après avoir goûté à l'euphorie de remporter la Coupe Stanley en 2011, Patrice Bergeron a depuis subi deux revers en grande finale. La défaite d’il y a un mois est encore difficile à digérer pour le no 37 des Bruins de Boston.

« C’est difficile de tourner la page. Tu travailles tellement fort pour te rendre jusqu’au bout. Quand tu te rends au match no 7 et que ce n’est pas le résultat escompté, c’est difficile à avaler », concède Bergeron.

Au moins, Bergeron peut se consoler en se disant que les Bruins auront sensiblement la même équipe pour amorcer la prochaine saison. Et ce groupe sera maintenant plus affamé que jamais.

« Ça fait plusieurs années qu'on bâtit quelque chose de solide. Ce n’est que du positif à mes yeux. On va apprendre de la défaite et je pense que ça va nous aider à vouloir éviter un tel scénario l'an prochain », juge le centre de l’Ancienne-Lorette.

À 33 ans, le quadruple gagnant du trophée Selke a connu la meilleure saison offensive de sa carrière. Il a maintenu une moyenne d'un peu plus de 1,2 point par rencontre, comme en témoigne sa récolte de 79 points en 65 matchs.

« On essaie toujours de repousser nos limites et de vouloir s’améliorer, assure-t-il. D’un autre côté, c’est certain que je joue avec d’excellents joueurs et ça m’aide énormément au point de vue offensif. »

Patrice Bergeron entamera une 16e saison dans la Ligue nationale en octobre. Il comprend qu'il doit s'entraîner plus intelligemment au fur et à mesure qu'il vieillit. Le vétéran des Bruins a été embêté par une blessure à l'aine la saison dernière, il veut donc être prudent pendant la période estivale.