La question était somme toute réglée, mais il fallait tout de même en avoir la confirmation. Gerard Gallant a mis la main sur le trophée Jack-Adams remis à l’entraîneur de l’année, mercredi, lors de la cérémonie des honneurs individuels dans la Ligue nationale.

Sans diminuer le travail des deux autres nommées dans la catégorie, Jared Bednar et Bruce Cassidy, cet honneur revenait sans conteste au pilote des Golden Knights de Vegas.

Gallant est nommé l'entraîneur-chef de l'année pour une première fois dans la LNH après avoir reçu cet honneur à deux reprises dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec. Il avait été en nomination en 2015-16, alors qu'il dirigeait les Panthers de la Floride.

Il aura mené l’équipe d’expansion au titre de la division pacifique avec un dossier de 51-24-7. À leur première année dans le circuit Bettman, les Golden Knights ont obtenu la cinquième meilleure récolte de points avec un total de 109 en saison régulière. Seuls les Predators de Nashville, les Jets de Winnipeg, le Lightning de Tampa Bay et les Bruins de Boston ont enregistré plus de points.

La saison digne d’un conte de fées de celui qui s’était fait montrer la porte par les Panthers en novembre 2016 s’est également prolongée en séries. Les Golden Knights ont encore une fois fait écarquiller bien des yeux en atteignant la finale de la Coupe Stanley où ils se sont finalement inclinés en cinq matchs devant les Capitals de Washington.

Les deux autres entraîneurs n’ont pas à rougir de leur saison et de celle de leur équipe même s’ils ne repartent pas avec le trophée.

Bednar a permis à l’Avalanche de décrocher le dernier billet pour les éliminatoires dans l’Ouest après une saison à oublier. Au terme de la campagne de 2017, la formation de Denver croupissait au dernier rang de la LNH avec seulement 22 victoires et un total de 48 points. Ils ont rebondi cette saison pour devenir la dernière équipe repêchée en affichant une récolte de 95 points.

Cassidy a de son côté mené les Bruins à une campagne de 112 points, même si les blessures n’ont pas épargné son équipe. Boston a terminé avec un total de 112 points, un de moins que le meneur de la division Atlantique, le Lightning de Tampa Bay.

Dans cette même ordre d'idées, l'architecte de la formation de Vegas, George McPhee a hérité du titre de directeur général de l'année.

Après avoir composé avec le premier repêchage d'expansion de la LNH depuis 2000, McPhee a bâti la première équipe des quatre sports professionnels majeurs en Amérique du Nord à gagner le titre de sa section dès sa première saison.

McPhee a été finaliste en 2009-10, alors qu'il dirigeait les Capitals. L'équipe avait gagné le trophée des Présidents remis à la formation ayant amassé le plus de points en saison.

Le directeur général des Jets de Winnipeg, Kevin Cheveldayoff, et celui du Lightning de Tampa Bay, Steve Yzerman, étaient aussi finalistes.

Cheveldayoff a guidé les Jets vers la meilleure saison de leur histoire, avec des records de 52 victoires et de 114 points, et vers une première participation à la finale de l'Association Ouest. En plus d'avoir bâti son équipe grâce à plusieurs bons choix de repêchage, Cheveldayoff a aussi ajouté Paul Stastny à sa formation à la date limite des transactions.

Yzerman a quant à lui aidé son équipe à établir des records au chapitre des victoires (54) et des points (113). Le Lightning a remporté un premier titre de section depuis 2004 et il a accédé à la finale de l'association Est pour une troisième fois en quatre saisons.

Yzerman était en nomination pour une troisième fois et il avait été nommé le directeur général de l'année en 2014-15. Cette saison, il a fait l'acquisition de l'attaquant J.T. Miller et du défenseur Ryan McDonagh à la date butoir des échanges.