Max Pacioretty s’en veut. Deux jours après l’élimination des Golden Knights de Vegas, l’attaquant et ses coéquipiers digèrent encore très mal leur élimination en cinq matchs aux mains des Stars de Dallas en finale de l’Association de l’Ouest.

 

« Il faudra du temps pour faire le deuil de cette saison », calcule Pacioretty, qui a récolté 5 buts et 3 mentions d’aide au fil des 16 matchs de séries auxquels il a participé.

 

« Avec le groupe que nous formions, nous avons gaspillé une chance de gagner la coupe Stanley. La situation aurait pu nous permettre de la gagner », estime l’attaquant de 31 ans.

 

Dressant le bilan de la dernière campagne de son équipe, dont il a pris la barre en janvier dernier, l’entraîneur-chef Peter DeBoer a une fois de plus défendu la gestion de ses gardiens Marc-André Fleury et Robin Lehner.

 

Alors que Lehner avait la faveur de son entraîneur au début des séries éliminatoires, l’agent de Fleury, Allan Walsh, avait semé la controverse en publiant sur Twitterune image montrant le portier québécois devant son filet avec une épée plantée dans le dos et traversant son corps. Sur la lame de l'épée, on pouvait lire le nom « DeBoer ».

 

Le pilote a expliqué que la blessure subie par Fleury durant le camp d’entraînement a nui aux prestations du Québécois, ce qui a ouvert la porte à Lehner, acquis avant la date limite des transactions.

 

« Lehner était à un niveau élite, alors que Fleury était à un très bon niveau, a justifié DeBoer. Nous avons pris une décision difficile et je ne la regrette pas. »

 

« Personne ne respecte autant Fleury, mais nous devions prendre la meilleure décision pour gagner et ce sera encore le cas dans le futur. »

 

Fleury a obtenu quatre départs en séries, affichant un dossier de 3-1-0, une moyenne de buts alloués de 2,27 et un taux d’efficacité de ,910. Lehner, qui pourrait devenir joueur autonome sans compensation, a quant à lui amorcé 16 rencontres des séries devant le filet, montrant une fiche de 9-7-0, une moyenne de 1,99 et un taux d’efficacité de ,917.

Fleury/Lehner : « Je ne regrette pas »