L'entraîneur-chef des Blue Jackets de Columbus John Tortorella n'a jamais été du genre à se montrer tendre à l'égard de joueurs n'offrant pas le genre de performances qu'il juge acceptables.

Depuis le début de la semaine, ce fut au tour de l'attaquant québécois Anthony Duclair d'être la victime du franc-parler de son entraîneur.

Même si l'absence d'Artemi Panarin a forcé Tortorella à reintégrer Duclair à la formation dans un rôle offensif mardi, il n'a pas manqué d'écorcher au passage l'ailier de 23 ans.

« Je ne crois pas qu'il sache comment jouer. Il a toutes les habiletés au monde, mais je crois qu'il pense qu'il peut faire tout ce qu'il veut sur la glace. Et ça ne se passe pas comme ça dans la LNH », a affirmé Tortorella.

« On a passé beaucoup de temps à essayer de lui apprendre certaines choses relativement à des situations précises. Parfois, il nous montre des signes qu'il comprend. (...) Mais je ne sais pas si le problème est qu'il n'arrive pas à bien appliquer nos enseignements ou s'il est simplement têtu », s'est-il questionné, avant d'affirmer que le temps commençait à manquer pour Duclair, qui en est déjà à sa quatrième équipe en cinq ans dans le circuit Bettman.

Duclair avait cédé sa place lors du plus récent match des Blue Jackets, lundi, face au Lightning de Tampa Bay.

Panarin était malade, preuve à l'appui!

Lorsqu'il a été appelé à commenter les raisons expliquant l'absence de Panarin, Tortorella n'avait pas l'intention de passer par quatre chemins, comme c'est d'ailleurs souvent son habitude.

Impliqué dans une multitude de rumeurs de transactions ces dernières semaines, Panarin - qui refuse de négocier un nouveau contrat avec les Jackets avant la fin de la saison - était aux prises avec une gastro-entérite.

Il n'en fallait quand même pas plus pour que des journalistes tentent de tirer les vers du nez du vétéran instructeur des Jackets.

Dans le langage cru qui le caractérise, l'entraîneur John Tortorella s'est servi d'une image qui ne laisse place à aucune interprétation pour persuader les journalistes que Panarin est bel et bien malade, et non laissé de côté dans l'attente qu'une possible transaction se concrétise.

« Artemi a été malade comme un chien aujourd'hui. Vous voulez tous les détails, afin d'étouffer toute rumeur de transaction? (...) Il a ch** dans son pantalon, il a vomi toute la journée », a-t-il lancé, impassible, 90 minutes avant le début du match.

Panarin avait joué 56 des 58 matchs de son équipe avant de rater cette partie. Il est le meilleur pointeur de l'équipe, avec une récolte de 67 points.

« Panarin est malade comme un chien »