La saison des Penguins a pris fin abruptement après l'élimination de l'équipe en quatre matchs face aux Islanders de New York, et Kristopher Letang a vite compris ce que ça signifiait.

 

« Quand les Penguins ne réussissent pas à atteindre les grands honneurs, on s'attend toujours à du changement », explique le défenseur québécois.

 

Letang avait vu juste, et c'est finalement Phil Kessel qui a écopé, prenant le chemin de l'Arizona.

 

« C'est dur de voir quelqu'un partir, surtout qu'on a eu énormément de succès avec lui, admet Letang. On a gagné deux coupes Stanley. C'est un très bon gars dans la chambre. »

 

C'est Alex Galchenyuk qui a fait le trajet inverse, et Letang aime ce que l'attaquant pourrait amener aux Penguins.

 

« C'est un marqueur naturel, il a un excellent lancer et beaucoup de talent, vante-t-il. Tu peux le jumeler avec Crosby ou Malkin. J'espère qu'il va avoir beaucoup de succès avec nous. J'ai eu la chance de patiner avec lui quand il était à Montréal, je le connais bien. C'est un bon gars. »

 

Avant la transaction de Kessel, certains croyaient même que Letang pourrait être celui qui allait quitter les Penguins. Mais peu importe ce que l'avenir lui réserve, Letang ne s'en fait pas trop.

 

« Ça fait partie de la business. Si ce jour-là arrive, c'est hors de mon contrôle. Ce serait un nouveau challenge. On peut prendre l'exemple de Marc-André Fleury. Aujourd'hui, je ne pense pas que ce soit un gars malheureux. Il a une belle équipe de hockey, il vit dans un bel endroit. C'est certain que je veux terminer ma carrière à Pittsburgh. C'est là que j'ai commencé et que j'ai eu du succès. C'est là que je veux être. »

 

À 32 ans, Kristopher Letang a maintenant les yeux rivés sur la prochaine saison. Le défenseur des Penguins est en pleine santé et il profite d'une ligue de hockey à trois contre trois contre d'autres joueurs professionnels pour recommencer l'entraînement sur la patinoire.