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Le « timing » parfait pour Anthony Beauvillier

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Anthony Beauvillier a reçu l'appel de Lou Lamoriello cinq minutes à peine avant que le reste de la planète hockey apprenne en fin d'après-midi lundi qu'il était échangé aux Canucks de Vancouver dans une transaction qui a permis aux Islanders de New York de s'offrir les services de Bo Horvat.

« J'ai raccroché et j'ai à peine eu le temps de faire un appel que c'était sorti partout dans les médias. Ça s'est vraiment passé vite. Je ne m'en attendais pas », a confié l'attaquant québécois, mardi, en entrevue à On jase.

« Ça commence à diminuer, mais hier, je dirais que dans les premières heures, ç'a été un gros choc pour tout le monde. »

Depuis, Beauvillier s'est toutefois fait à l'idée que ce déménagement prochain à Vancouver était pour le mieux. 

D'abord, le directeur général Patrik Allvin n'a pas manqué de le complimenté lundi en conférence de presse, lui promettant une opportunité sur les deux premiers trios de l'équipe. Puis, la chance de jouer pour Rick Tocchet, un entraîneur-chef dont il dit avoir entendu « de bonnes choses », l'enchante.

Et, il se sent désiré.

« Je dirais que ça fait même du bien. Ç'a été difficile côté confiance au cours de la dernière année et demie. Je suis vraiment excité de pouvoir retrouver mon jeu, continuer à avoir du fun en jouant et retrouver ma confiance avec les Canucks », a noté l'ailier gauche de 25 ans qui a été limité à 9 buts et 20 passes en 49 rencontres cette saison.

« C'est beaucoup d'émotions, un échange. C'est la première fois que je vis ça. Ce sont des émotions partagées. Il y a un côté de moi qui était vraiment content de pouvoir relancer ma carrière avec les Canucks. Et d'un autre côté, ce n'est vraiment pas facile de faire des adieux et de recevoir des messages de coéquipiers, d'anciens coéquipiers et de gens proches. C'est vraiment des émotions partagées, mais présentement, plus le temps avance, plus je suis content de faire partie des Canucks. »

Tourner la page rapidement

Le hasard fait en sorte que Beauvillier ne jouera que deux matchs avant d'affronter ses anciens coéquipiers. À son retour de vacances dans le Sud, il rejoindra sa nouvelle équipe au New Jersey pour le match de lundi prochain face aux Devils. Mercredi, il affrontera ensuite les Rangers de New York avant d'effectuer son retour au UBS Arena le lendemain pour y affronter les Islanders.

« On dirait que je ne suis pas encore prêt à ça mentalement, a-t-il convenu. Ça va être spécial, c'est sûr. Le timing fait en sorte que c'était le destin que de revenir de vacances et rejoindre l'équipe au New Jersey. Tourner la page tout de suite, je pense que c'est l'idéal. »

Quitter les Islanders c'est par ailleurs ne plus avoir à respecter les règles strictes imposées par le directeur général Lou Lamoriello. Après l'arrivée de ce dernier, Beauvillier avait dû délaisser son no 72 et se rabattre sur le no 18 afin de suivre la consigne de porter un numéro entre 2 et 30. Beauvillier n'a pas encore tranché, mais il pense renouer avec le no 72.

Et il risque de délaisser quelque peu son rasoir...

« Je ne me raserai pas aux quatre jours, ça c'est sûr. »