Gardien des grandes occasions, Marc-André Fleury n’est pas habitué d’être en congé en mars, en avril et en mai. Bien que son quotidien ait changé depuis le confinement, le gardien des Golden Knights de Vegas est convaincu que la saison de la LNH reprendra lorsque la sécurité des joueurs sera assurée.

Fleury se tient informé des différentes nouvelles et des discussions entre la ligue et l’Association des joueurs. En entrevue à l’Antichambre, il a salué la volonté du commissaire Gary Bettman et de la LNH de relancer la saison 2019-2020.

« Je pense qu’il y aura une saison. On a des meetings et ça avance. En même temps, la sécurité des gens est la plus grande priorité. Tant qu’on n’aura pas de garanties au niveau de la sécurité, on ne pourra pas reprendre », note l’athlète natif de Sorel.

La saison de la LNH n’ayant pas été complétée, la  LNH songerait à modifier son format des séries éliminatoires. Fleury a livré son opinion concernant une formule qui comprendrait 24 formations. Selon lui, ce serait l’option la plus juste, puisque plusieurs équipes étaient encore au plus fort de la lutte pour se tailler une place en séries éliminatoires.

« C’est une meilleure chance pour toutes les équipes qui étaient proches. Il n’y aura pas d’injustice et ça donnerait vraiment du bon hockey », assure l’homme de 35 ans.

Du hockey en séries éliminatoires offrirait un énorme coup de main économique à la LNH. Toutefois, ces parties devront être disputées devant des gradins vides.

« C’est certain que j’aimerais mieux jouer devant des gradins vides que de ne pas jouer du tout, mais ça fait perdre beaucoup à l’atmosphère du hockey. Ça donne de l’ambiance et des papillons d’entendre la foule et la frénésie des séries. C’est plus facile d’être concentré et d’être dans la ‘’game’’. Je ne sais pas comment ce sera par rapport à cet aspect-là si on reprend à huis clos », décrit Fleury.

Alors qu’il est demeuré à Vegas avec sa famille, Marc-André Fleury profite du long congé pour rattraper le temps auprès de ses enfants.

 « C’est occupé à la maison!, lance-t-il.  Je ne suis pas habitué d’être là 24h sur 24 et 7 jours sur 7. Je prends le temps d’être là pour mes enfants. Je suis là pour le déjeuner et pour les histoires du soir. Je veux aussi profiter de ces moments. »