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RÉSULTATS

Montréal et Vegas, le jour et la nuit pour Max Pacioretty

Max Pacioretty Max Pacioretty - Getty
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Mise à jour

Après quatre années passées dans l'uniforme des Golden Knights de Vegas, l'ancien capitaine des Canadiens de Montréal Max Pacioretty est à même de constater que même si la vie semble plus facile loin d'un marché traditionnel de hockey, ce n'est pas nécessairement plus stimulant.

Le manque de pression venant du milieu est d'une clarté trop limpide à Vegas alors qu'à Montréal, cette pression venait de partout.

Pacioretty, 33 ans, a livré le fond de sa pensée lors de son récent passage à la baladodiffusion Raw Knuckles avec Chris Nilan et Tim Stapleton.

Le vétéran attaquant, qui a été échangé aux Hurricanes de la Caroline en compagnie de Dylan Coghlan durant la saison morte, semble avec le recul s'ennuyer de la pression motivante qu'il ressentait quand il jouait à Montréal.  « Quand je suis arrivé à Vegas pour la première fois, c'était bizarre qu'il n'y ait, comme, aucune imputabilité, a déclaré Pacioretty.  Vous ne pouviez pas sentir la pression venant de quelqu'un d'autre que de l'entraîneur et de la direction. »

Avant d'être échangé dans la ville du jeu, Pacioretty avait joué toute sa carrière avec les Canadiens, un passage s'étalant sur dix saisons, dont trois campagnes en tant que capitaine, ce qui a suscité des attentes énormes à son endroit. En conséquence, le vainqueur du trophée Bill Masterton en 2012 devait tenir son niveau de jeu plus élevé. Bien que cela soit parfois épuisant, c'est quelque chose qui l'a transcendé, transporté et sur lequel il s'est assuré de se concentrer après son arrivée à Las Vegas.

« Il y a eu un soulagement quand je suis arrivé là-bas. Mais ensuite, je me suis dit: "Je dois m'en tenir à un niveau plus élevé, ce que j'avais toujours fait." Mais peut-être que je m'en suis éloigné quand tout le monde m'a tenu responsable (à Montréal) », a ajouté Pacioretty.

Les Golden Knights ont raté les séries éliminatoires la saison dernière pour la première fois de leur existence et il a pu constater que c'était le jour et la nuit entre Vegas et Montréal où la ville transporte sa mauvaise humeur pendant plusieurs semaines quand le club est exclu de la danse printanière.  « J'ai mentionné qu'à la fin de l'année, personne ne nous tenait vraiment responsables. Si nous avions une mauvaise année comme celle-ci, la ville serait à moitié en feu à Montréal. Ici à Vegas, c'est comme si rien ne s'était passé. Il fait 80 degrés et il fait beau. Nous faisons laver notre voiture et obtenons notre nourriture biologique et allons jouer au golf. »

Pacioretty semble avoir du mal à capter toute l'essence qui règne à Vegas. «  Je ne veux pas dire que c'était un country club, mais vous n'avez personne de l'extérieur qui vous tient responsable.  »

Il se demande maintenant qui prendra la relève. Qui deviendra le leader dont  les Golden Knights ont besoin ? Pacioretty ignore comment un joueur qui n'a pas connu un autre environnement pourra insuffler à ses coéquipiers l'attitude nécessaire pour faire passer le club à un autre niveau. « Beaucoup de ces gars n'ont pas joué ailleurs, donc ils ne savent pas vraiment ce que c'est.  Je me suis toujours investi personnellement et ça tire toujours le meilleur de moi lorsque mon entraîneur ou quelqu'un d'autre est exigeant et me tient responsable. »