Lorsque Pat Brisson a discuté avec son client Tyler Toffoli pour sa prochaine destination, Montréal n’a pas été difficile à vendre.

Lors d’une entrevue accordée à l’Antichambre, l’agent de joueurs a fait savoir que son protégé regardait d’un bon oeil le Canadien, alors qu’il sentait se joindre à une organisation avec un avenir prometteur.

« Tyler a bien aimé jouer au Canada lorsqu’il était à Vancouver, mais les Canucks étaient coincés sur la masse salariale. J’avais des équipes en pourparlers pour Tyler, mais il a grandi dans un marché de hockey. C’était assez facile de lui vendre le marché du Canadien de Montréal, surtout avec les échanges et les acquisitions que Marc Bergevin a faits », a mentionné Brisson.

« Quand tu as une bonne équipe, avec ce que Montréal a fait contre Pittsburgh, le Tricolore a montré qu’il allait dans une bonne direction », a ajouté l'agent.

Toffoli a amassé 10 points en autant de matchs en saison régulière avec les Canucks, avant d’ajouter quatre points en sept rencontres éliminatoires dans la bulle à Edmonton.

Celui qui avait passé les huit premières campagnes de sa carrière avec les Kings de Los Angeles a conclu un pacte de quatre ans à 17 millions $ avec le Tricolore.

Aussi représentant de l’ancien choix de première ronde du Canadien en 2012 Alex Galchenyuk, Brisson s’est dit heureux de lui avoir décroché un contrat d’un an à 1,05 million $ avec les Sénateurs d’Ottawa. Pour celui qui a évolué avec les Coyotes de l’Arizona, les Penguins de Pittsburgh et le Wild du Minnesota au cours des deux dernières années seulement, Galchenyuk obtient une nouvelle chance et son agent croit qu’elle pourra être profitable aux deux camps.

« Il a joué dans la LNH à 18 ans et c’est un choix de première ronde. Tu apprends dans la vie sur les choses à travailler », a soutenu Brisson.

« J’ai eu une bonne discussion avec lui et j’ai senti, sans vouloir lui mettre trop de pression, qu’il va connaître une bonne saison. Il était très heureux de signer avec les Sénateurs », a-t-il indiqué au sujet de l’attaquant de 26 ans.

De son côté, Brisson a dû adapter ses négociations pour certains de ses clients qui avaient droit à l’autonomie complète cette année en raison des impacts de la COVID-19. La situation incertaine entourant les finances de la LNH et le plafond salarial qui n’augmente pas comme espéré ont fait en sorte que certaines offres acceptées étaient moins élevées que celles anticipées au départ.

« Notre approche pour la période des joueurs autonomes a donné des ententes qui étaient 20 % et parfois 25 % de moins qu’à la normale sur le marché. C’est la vie, alors que personne ne s’attendait à ce qu’il y ait une pandémie », a fait savoir celui qui représente également Pierre-Luc Dubois et Mathew Barzal.

L’agent a aussi vécu le plaisir de voir son fils Brendan Brisson être repêché au premier tour du dernier encan par les Golden Knights de Vegas. Il s’est évidemment dit très heureux pour son fils qui a disputé la dernière campagne avec le Steel de Chicago dans la USHL, et il a bien rigolé lorsque la question a été soulevée à savoir qui allait être son représentant.

« Ce sera peut-être sa mère, car il semble plus écouter sa mère que moi », a-t-il répondu en riant.

« C’était une belle saison dans la USHL, il s’est bien démarqué. On était très fier de lui alors qu’il a été nommé en première ronde », a-t-il souligné au sujet de son fils.