Un nouveau défi attendait Peter Laviolette après son congédiement des Predators de Nashville.

Il devait diriger l’équipe américaine au Championnat du monde de hockey en Suisse. Le tournoi qui devait être disputé du 8 au 24 mai a été annulé le 21 mars en raison de la pandémie du coronavirus.

Laviolette a donc vu tout son travail de recherches tomber à l’eau, mais en même temps, toutes ses démarches lui ont permis de renouer avec certains bases qu’il avait oubliées en cours de route à force d’être entraîneur-chef d’une équipe de la LNH sans arrêt.

« Le Championnat du monde m’a remis dans l’état d’esprit où il faut faire des recherches sur certains joueurs, bien les regarder jouer. Nous (le directeur général Chris Drury et lui) arrivions au point où l’on décidait des numéros des joueurs, ce que nous allions bâtir », a-t-il mentionné en entrevue à NHL.com.

« Je crois que parfois, en tant qu’entraîneur, tu regardes, tu regardes sans arrêt et on apprend toujours. On peut oublier parfois ce qui nous a menés là au départ. Dans mon cas, je retrouve ce que je considérais important, les systèmes, l’identité, l’esprit d’équipe, le personnel des joueurs et je me demandais où le tout pourrait me mener », a-t-il enchaîné.

Laviolette passe du temps auprès de sa famille pendant cette pause du coronavirus. Il a rejoint ses proches après avoir été remercié par les Predators le 6 janvier dernier.

Il en était à sa sixième saison avec l’équipe qu’il a mené en finale de la Coupe Stanley en 2017.

Au cours de sa carrière de 18 saisons dans la LNH, il a aussi dirigé les Islanders de New York, les Hurricanes de la Caroline et les Flyers de Philadelphie.