C’était jour de bilan chez les Kings de Los Angeles lundi, deux jours après leur élimination par les Oilers d’Edmonton dans le septième et ultime match.

Le centre Phillip Danault était au nombre des joueurs de l’équipe ayant offert ses commentaires sur l’ensemble de la saison, et sur les émotions vécues durant ce parcours éliminatoire.

« Je peux dire que cette année a surpassé mes attentes, c’est certain, a affirmé d’entrée de jeu l’attaquant québécois. Les gars ont pris soin de moi dès le départ, et l’organisation a fait en sorte que j’étais aussi confortable que possible. J’ai senti que j’étais à ma place dès le Jour 1. Ça s’est traduit sur la glace et à l’extérieur. Nous aimons vraiment notre vie ici, ma petite famille et moi. Je veux m’améliorer chaque année, et je vais continuer à travailler pour y arriver. »

Danault a été amené à dresser un parallèle entre les marchés de hockey de Montréal et de Los Angeles, et il ne s’est pas gêné pour souligner les différences.

« Je m’y plais ici. C’est un peu plus calme, on respire un peu mieux. (Dans le marché de Montréal), il y a un plus de pression. Chaque petit erreur ou détail est décortiqué. Mais ç’a contribué à faire de moi le joueur que je suis. Je dirais quand même que je joue plus librement ici. »

Auteur de sa 2e meilleure production offensive dans la LNH avec 51 points (27-24) en 79 rencontres, Danault a hérité du titre de joueur par excellence de la saison chez les Kings. Il se voit néanmoins faire mieux l’an prochain, la seconde campagne du contrat de six ans et 33 millions $ que lui a consenti le directeur général Rob Blake sur le marché de l’autonomie.

« Il y a toujours de place pour du progrès, jamais pour une régression, a-t-il plaisanté. Ce n’est pas nécessairement à propos des buts, même si on veut toujours apporter une contribution offensive. J’étais dans un état d’esprit de vouloir faire une différence chaque soir. C’était un peu ça à Montréal aussi, mais ici, c’était dans toutes les phases du jeu. Je ferai tout en mon pouvoir afin d’amener la Coupe ici. C’est mon plus grand but », a-t-il martelé.