Perdre trois des meilleurs joueurs de ton organisation, les causes seraient évidentes pour justifier une baisse de régime l’année suivante.

Les Blue Jackets de Columbus sont toutefois en train de défier ce scénario. Après avoir vu Matt Duchene, Artemi Panarin et Sergei Bobrovsky quitter au cours de l’été, les hommes de John Tortorella se sont retroussé les manches et ont attaqué de front la nouvelle campagne.

Pierre-Luc Dubois n’est pas si surpris par le fait que son équipe occupe actuellement une place parmi les équipes repêchées dans l’Est avec une récolte de 60 points en 50 matchs. Il a d’ailleurs partagé le fond de sa pensée à l’émission On Jase.

« Lorsque tout le monde est parti, ceux qui ne connaissaient pas notre organisation, qui ne savaient pas qui avaient été repêchés, s’attendaient à ce que l’on baisse un peu. Les joueurs et le personnel d’entraîneurs, on savait ce qu’on avait. »

« C’était à nous les jeunes joueurs de passer à l’étape suivante et c’est ce qu’on a bien fait depuis le début de l’année », a souligné Dubois.

Le centre québécois ne cache pas cependant que de perdre le meilleur pointeur de l’équipe était certes un dur coup pour la formation. Panarin a conclu la récente saison avec 87 points. Par contre, son départ a permis à d’autres joueurs de prendre plus de responsabilités et pas nécessairement des joueurs à la même position que l’attaquant russe.

« Panarin est l’un des meilleurs joueurs offensivement dans la LNH. De perdre lui et Bobrovsky allait certes être des pertes importantes. »

« C’est certain que ça fait peur et qu’on y pense un peu, mais on avait confiance aussi en nos joueurs en place aussi. Zach Werenski montre à quel point il peut prendre des responsabilités. »

« C’est important d’avoir des défenseurs qui peuvent bien bouger la rondelle, mais qui sont tout aussi capables de défendre avec efficacité », a-t-il ajouté.

Dubois a gagné en expérience depuis son arrivée dans la LNH en 2017. Il a goûté aux séries à ses deux premières saisons, dont le parcours inattendu de son équipe l’an dernier avec un balayage contre le Lightning.

« C’est très important de faire les séries pour un jeune joueur. On veut tous s’améliorer, mais on rêve tous au final de gagner la Coupe Stanley. On a poussé jusqu’à la fin pour faire les séries et même nos familles et amis ne pensaient pas qu’on allait battre Tampa Bay. »

« Pour une équipe qui est très jeune, c’est très bon de passer par ce genre de scénarios. C’est comme ça qu’on apprend », a-t-il reconnu.

L’auteur de 15 buts et 20 mentions d’aide cette saison s’accordera quelques jours de repos dans le sud lors de la pause du Match des étoiles.