Plutôt discret sur la question depuis que les Hurricanes de la Caroline ont mis à exécution leur plan dans le but de mettre la main sur Jesperi Kotkaniemi, le propriétaire Tom Dundon a accepté de livrer le fond de sa pensée... ou du moins une partie.

Dundon a discuté de plusieurs sujets avec Pierre LeBrun en vue d'un article publié sur The Athletic, mais c'est évidemment le dénouement du dossier « KK » qui a le plus retenu l'attention.

Le proprio des Canes a admis ne pas avoir parlé à son homologue Geoff Molson depuis que l'offre hostile a été déposée, le 28 août dernier.

« Je ne lui ai pas parlé, mais j'en serais heureux. (...) J'ai logé un appel afin de discuter avec lui, mais je n'ai pas été en mesure de lui parler », a précisé Dundon.

L'homme d'affaires a insisté que la décision de l'état-major des Hurricanes d'offrir un contrat d'une saison et 6,1 M$ n'était pas une vengeance planifiée, deux ans après que le CH ait utilisé le même stratagème pour attirer le joueur de centre Sebastian Aho, le 1er juillet 2019.

« Non. C'est vrai qu'il y avait un précédent avec (le dossier Aho), mais ça n'avait rien à voir avec la décision, a-t-il assuré. N'empêche que ça m'a toujours paru étrange que (l'offre déposée à Aho) soit survenue, n'est-ce pas? Évidemment, il y avait une certaine perception par rapport à notre organisation ou à mon égard lorsque l'offre hostile avait été déposée, et c'était clairement mal informé. »

Dundon a rappelé que la décision de se tourner vers Kotkaniemi vers la fin de l'été a été prise après que quelques plans ébauchés par la haute direction - ramener Dougie Hamilton à long terme, par exemple - n'aient pas fonctionné.

« Si nous avions eu une entente avec Dougie ou une des 10 autres choses que nous avons tentées, on n'en parle pas aujourd'hui, a insisté Dundon. Mais on se retrouve avec une marge de manoeuvre intéressante vis-à-vis le plafond salarial et il faut regarder ses possibilités. (Celle de Kotkaniemi) a été celle qui a finalement été exécutée. »

« Il n'y avait pas de plan spécifique en place, rien de prémédité, a-t-il réitéré. Nous n'avions pas en vue de faire cela il y a deux ans, et pas même un mois avant les faits. »