Alexander Holtz n'a pas ralenti son rythme de vie depuis que la saison de Djurgardens, son club de la Ligue élite de Suède, a connu une fin prématurée.

L'ailier droit s'entretient régulièrement avec des équipes de la LNH curieuses de mieux connaître un des meilleurs espoirs disponibles au repêchage de 2020.

Classé 2e parmi les patineurs européens par la Centrale de recrutement, Holtz estime qu'il discute en moyenne avec trois clubs par semaine.

Quelle est la question la plus difficile qu'on lui ait posée?

« Ce n'est peut-être pas la plus difficile des questions, mais on me demande de parler d'un joueur que j'apprécie dans la LNH », a-t-il expliqué dans une entrevue accordée à Mark Masters, de TSN.

Un autre espoir suédois bien en vue dans cet encan amateur, l'ailier Lucas Raymond, compare le style de jeu de son ami au grand Alex Ovechkin. Mais Holtz n'en est pas si sûr.

« Je ne sais pas si mon jeu est vraiment exactement comme Ovechkin. Je crois être plus comme David Pastrnak ou Filip Forsberg. J'adore les voir jouer. Les deux tirent de la droite, donc je me vois facilement en eux. Pastrnak a eu une année fabuleuse, et Forsberg aussi. Forsberg a réussi le but style « lacrosse ». Les deux sont très créatifs sur la patinoire, c'est super à regarder. »

Ovechkin et Pastrnak étaient à égalité au sommet de la colonne des pointeurs de la LNH avec 48 buts lorsque le circuit Bettman a pris une pause forcée, il y a deux mois.

Plusieurs recruteurs considèrent que Holtz, s'il progresse bien, pourrait devenir un jour un des meilleurs francs-tireurs de la LNH. On peut donc facilement comprendre d'où vient sa fascination pour ces tireurs d'élite.

« Je suis un marqueur, a concédé Holtz lorsqu'on lui a demandé de décrire son jeu. Je suis un très bon joueur offensif. Je peux jouer de façon responsable sur les 200 pieds de la patinoire, mais mes forces résident dans mon jeu offensif. Mettre la table pour des buts et lancer la rondelle. »

À sa première dans la meilleure division de hockey suédois, Holtz a touché la cible à neuf reprises en 35 matchs malgré un temps de jeu plutôt faible, comme c'est souvent le cas pour les patineurs de moins de 20 ans en Europe.