De retour au Québec, l’attaquant des Golden Knights de Vegas William Carrier a pris le temps de digérer l’élimination des siens dans des séries pour le moins particulières.

La formation de Vegas a vu son parcours prendre fin en finale de l’Association Ouest après cinq matchs devant les Stars de Dallas. Le Québécois de 25 ans croit que son équipe avait ce qu’il fallait pour se rendre jusqu’au bout après avoir atteint la finale en 2018. Il note tout de même la progression alors que dès cette année, l’étiquette d’équipe Cendrillon ne collait plus aux Knights.

« Il a fallu quelques jours pour se remettre de l’élimination. C’était difficile alors qu’après notre première année nous étions les négligés pour l’emporter, mais là nous avions une autre position », a-t-il mentionné lors d'une entrevue à RDS.

Il faut dire que d’évoluer dans une bulle fermée avec des matchs à huis clos nécessitent certains ajustements. Les joueurs des Golden Knights ont vécu cette première du côté d’Edmonton. Celui qui en est à sa troisième année avec l’équipe soutient que le temps a passé tout de même rapidement alors que toute sa concentration portait sur le hockey.

« Je pense que tout le monde se sentait comme une recrue. Il nous a fallu s’ajuster. Par la suite, les vétérans nous ont beaucoup aidés. »

« On a joué beaucoup de hockey et parfois c’était même des matchs deux soirs consécutifs ce qu’on ne voit pas habituellement en séries. Les joueurs étaient donc beaucoup en mode repos. Je crois que la LNH a fait du bon travail »,a-t-il dressé comme bilan.

Évidemment, la situation des gardiens du côté de Vegas a fait jaser durant les dernières séries. Robin Lehner a été préféré à Marc-André Fleury pour défendre la cage des siens. Carrier a souligné que les deux gardiens ont rendu de fiers services à l’équipe lors de ce parcours lorsqu’ils ont été appelés à se retrouver dans un match.

Les chiffres lui donnent raison, alors que Lehner a signé neuf victoires en sept matchs avec une moyenne de buts alloués de 1,99 et un taux d’efficacité de ,917.

Pour Fleury, il aura enregistré trois gains en quatre départs avec une moyenne de buts alloués de 2,27 et un taux d’efficacité de ,910.

« Je pense que le plan était que chacun joue un match. On a eu des blanchissages par-dessus blanchissage donc nos gardiens ont fait le travail. Je pense donc que l’organisation a pris la bonne décision », a-t-il résumé.

Carrier se dit ainsi confiant pour les prochaines années à Vegas, alors que les Golden Knights en étaient déjà à une deuxième finale d’Association en trois saisons dans la LNH. Il espère que le directeur général Kelly McCrimmon n’apportera pas trop de changements à l’effectif afin de conserver le groupe en place.

« L’organisation a fait du bon travail pour qu’on puisse avoir notre noyau encore sous contrat. On n’est jamais à l’abri d’une transaction pour le côté du plafond salarial, mais on veut que notre DG nous fasse confiance »,a-t-il convenu.

De retour chez lui au Québec et avec sa famille, Carrier est dans l’incertitude pour ce qui est de la prochaine saison comme plusieurs. Alors que la LNH a évoqué la possibilité d’un retour au jeu en janvier, l’attaquant doit maintenant planifier son entraînement pendant la saison morte avec la réalité de la COVID-19.

« On ne sait pas avec la deuxième vague ce qui va rester ouvert. Je pense qu’on va être comme au mois de mars avec un peu d’incertitude. J’ai l’impression que ce sera beaucoup de travail à la maison », a-t-il avan

Carrier a conclu son parcours éliminatoire avec trois points en 20 matchs. Il entamera son nouveau pacte de quatre saisons d’une valeur de 5,6 millions $ la saison prochaine.