Parallèlement à l’amitié liant Jonathan Marchessault des Golden Knights et Alex Chiasson des Capitals, David Perron et T.J. Oshie sont eux aussi de grands amis confinés dans un rôle d’adversaires en finale de la coupe Stanley.

« C’est ironique de voir que nous avons été incapables d’atteindre la finale de la coupe Stanley alors qu’on jouait avec les Blues de St. Louis qui étaient alors parmi les clubs favoris pour se rendre jusqu’au bout et que nous nous croisons cette année alors que personne ne donnait de grosses chances à nos deux équipes de se rendre en grande finale », a souligné T.J. Oshie qui a découvert un joueur de grand talent en David Perron avec les Blues.

« Nous étions non seulement des coéquipiers, mais on jouait sur le même trio. Nous avons développé une belle chimie. Oshie n’est pas le plus rapide des patineurs, mais c’est tout un marqueur. Mais sa plus belle qualité selon moi est l’influence positive qu’il a au sein d’une équipe. Une influence dictée par son travail. Il est capable de mettre n’importe quel coéquipier au défi de se surpasser en imitant son éthique de travail. Il a beaucoup de talent. On l’a vu avec les buts qu’il a marqués en fusillade aux Jeux olympiques. Mais en dépit de ses talents de marqueurs, j’ai toujours trouvé qu’il était sous-estimé parce qu’on ne reconnaît pas assez l’ensemble de ses qualités », a ajouté David Perron.

Comme dans le cas du duel amical Marchessault-Chiasson, le duel Oshie-Perron ne fera qu’un gagnant. À l’image de leurs plus jeunes coéquipiers, Perron et Oshie refusent de donner trop d’importance au duel en question en se limitant simplement à souhaiter la meilleure des chances à leur coéquipier d’hier, aujourd’hui adversaire.

Incognito dans le métro

Parce qu’ils craignaient d’avoir à composer avec des bouchons de circulation au centre-ville de Washington, T.J. Oshie et son coéquipier défenseur Matt Niskanen ont décidé de prendre le métro samedi pour se rendre au Capital One Arena.

Une décision qui leur a permis de réaliser «de visu» à quel point la passion reliée à la présence des Caps en finale de la coupe Stanley déferlait sur la ville.

« C’était la première fois que nous empruntions le métro pour nous rendre à l’amphithéâtre. Disons que l’expérience a été intéressante. Plus nous approchions, plus les partisans étaient nombreux et plus ils étaient festifs. Je crois même qu’on a participé sans vraiment le savoir à une marche de partisans croquée par des caméras de télévision. Nous avons été rapidement reconnus par les partisans qui, même s’ils étaient très enjoués de nous voir, sont demeurés très respectueux. Disons que c’était une expérience intéressante », a convenu T.J. Oshie qui ne savait pas encore dimanche s’il allait emprunter le même moyen de transport pour se rendre au quatrième match de la finale.

« Il faut montrer ce dont nous sommes faits »

« On va décider ça demain », a indiqué Niskanen qui a joué à la cachette avec des collègues de Washington qui voulaient savoir quelle ligne de métro le duo des Caps avait empruntée. «Je ne suis pas certain de vouloir dévoiler cette information. Disons que nous venions de la Virginie et que nous étions peut-être sur la ligne argent ou la ligne bleue», a ajouté le défenseur qui a choisi deux des six couleurs associées aux lignes du métro sillonnant le sous-sol de la capitale américaine.

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