Depuis 2009, Benoit Pouliot ne cesse de faire ses bagages pour une nouvelle destination ayant évolué pour six équipes en six ans! Cette véritable vie de nomade pourrait être terminée puisqu’il a paraphé un pacte de cinq ans avec les Oilers d’Edmonton après avoir signé cinq contrats d’affilée d’une saison.

« Edmonton s’avère un bel endroit avec une jeune équipe et beaucoup de développement à faire. J'embarque dans ce projet en essayant faire de mon mieux », a expliqué Pouliot à RDS.

Son contrat lui rapportera quatre millions de dollars par saison. C'est donc 20 millions au total que les Oilers vont verser à un joueur qui semble a priori, figurer au sein de la troisième unité offensive. Avec les Taylor Hall et David Perron déjà présents à l'aile gauche, quel mandat réserve-t-on à Pouliot?

« Il n'y a pas juste les points qui comptent. C'est la façon dont tu joues ton rôle. Pour moi, c'est de jouer gros dont en allant devant le filet et dans les coins de la patinoire. À Edmonton, il manquait un peu de ça avec leur vitesse et leur jeunesse, mais avec des gabarits plus petits. L’équipe voulait un joueur qui a un rôle comme le mien et je dois maintenant offrir aux Oilers le même genre de boulot que j’ai accompli avec les Rangers », a-t-il confié.

Auteur de 36 points, dont 15 buts la saison dernière, le Franco-Ontarien vient de connaître sa meilleure campagne dans le circuit Bettman. L'attaquant de 27 ans aurait d'ailleurs apprécié demeurer dans le Big Apple.

« J'aurais adoré rester avec les Rangers »

« J'aurais adoré demeurer avec les Rangers. C'est l'un des endroits où j'ai le plus aimé jouer dans la LNH. C'est incroyable comment l'organisation traite ses joueurs », a noté Pouliot.

Après une présence en finale de la Coupe Stanley, Pouliot doit se tourner vers un objectif plus modéré.

« Juste le fait de faire les séries, ce serait gros. Une fois qualifié, on ne sait jamais ce qui peut arriver. Après, on bâtit là-dessus d'année en année », a souhaité celui qui a également appartenu au Lightning, aux Bruins, aux Canadiens et au Wild.

Pouliot se dit très heureux de revenir jouer au Canada et la pression ne l'effraie pas. Il tentera maintenant de livrer la marchandise pour une équipe qui n'a pas pris part aux séries éliminatoires depuis huit ans, la plus longue disette actuellement dans la Ligue nationale.