« Je sais que je vais bien m'entendre avec Joe (Sakic) »
« Je sais que je vais bien m'entendre avec Joe (Sakic) »

Reconnu comme un travailleur acharné, Patrick Roy a insisté sur cet aspect à quelques occasions durant son point de presse et il a déjà contacté quelques candidats pour l’épauler avec l’Avalanche.

Roy a révélé qu’il avait eu des contacts avec André Tourigny, Benoit Groulx, Martin Laperrière et Mike Keane pour des postes d'adjoints à ses côtés. Roy souhaite d’ailleurs régler ce dossier le plus rapidement possible.

Cependant, RDS peut confirmer que Groulx n'acceptera pas l'invitation. De plus, Tim Army, qui est présentement entraîneur adjoint avec l'Avalanche, risque fortement de conserver son poste.  

Toujours à propos de son personnel d’entraîneurs, le Québécois a confirmé qu’il embaucherait un spécialiste des gardiens pour s’occuper de cette position. En fait, Roy a mentionné qu’il avait déjà un nom en tête et qu’il allait l’approcher sous peu.

Il a exprimé sa confiance envers Semyon Varlamov et Jean-Sébastien Giguère et il espère que le vétéran continuera d’aider Varlamov dans son développement.

Le nouveau dirigeant de l’Avalanche sait très bien qu’il devra procéder à plusieurs décisions importantes au cours des prochaines semaines et mois en commençant par le premier choix au repêchage du 30 juin.

Il s’est limité à vanter Seth Jones, Nathan MacKinnon et Jonathan Drouin.

«MacKinnon, Jones et Drouin sont tous d’excellents joueurs qui vont briller dans la LNH. Peu importe notre choix, nous savons que ces trois joueurs seront dominants», a-t-il mentionné.

À l’aise comme un poisson dans l’eau à son premier point de presse à la barre de l’Avalanche, Roy s’est permis quelques blagues et il est revenu sur le fait que sa nomination survient 10 ans après sa retraite comme joueur actif, le 28 mai 2003.

Gabriel Landeskog, Paul Stastny et Jean-Sébastien Giguère«Il y a 10 ans, si vous m’aviez dit que je serais entraîneur dans la LNH, j’aurais dit que vous êtes fou parce que c’est beaucoup plus facile de rester à la maison. Mais j’ai rapidement réalisé que je m’ennuyais du hockey», a-t-il raconté.

«On est toujours curieux de découvrir jusqu’où on peut se rendre dans notre travail et j’ai le goût d’obtenir la réponse maintenant. C’est là que je suis rendu et c’était le meilleur scénario pour moi», a précisé Roy.

Roy a reconnu que la LNH s’avère un circuit éprouvant pour les entraîneurs qui survivent rarement à long terme. Voilà pourquoi il voulait entendre Josh Kroenke lui dire qu’il recherchait de la stabilité à ce poste.

«À partir de cet élément, j’ai quand même un travail à faire et je dois démontrer que je possède des options et des idées pour faire avancer l’équipe. Ce qui compte, c’est que l’entraîneur dispose de ressources et de support», a noté Roy qui est heureux d’être l’homme de Kroenke et Joe Sakic contrairement à Alain Vigneault qui n’avait pas été embauché par Mike Gillis à Vancouver.

« Je veux savoir jusqu'où je peux aller »
« Je veux savoir jusqu'où je peux aller »

Un vent d'air frais souffle au Colorado 

Les réponses de Roy ont semblé faire l'unanimité à Denver surtout auprès des joueurs présents qui attendent la prochaine campagne avec impatience. 

«Ça va être un gros changement pour notre organisation, ça va aussi changer la mentalité que nous avons dans le vestiaire. Nous avons un jeune capitaine qui apprendra beaucoup de Patrick et Joe (Sakic). C’est vraiment quelque chose de bien pour notre avenir», a avoué Giguère.

Le cerbère, qui a gagné la coupe Stanley en 2007 avec les Ducks, était emballé comme les autres joueurs qui ont écouté les propos enthousiastes de Roy.

«Je pense que je dois m’en aller au gymnase, j’ai hâte de jouer et je suis excité!»

«Mais il ne faut pas oublier, que nous les joueurs, nous avons une responsabilité dans la suite des choses. On doit se préparer et ne pas accepter ce qui est arrivé dans la dernière saison», a-t-il conclu.