L’intérêt des Panthers de la Floride pour acquérir Sergei Bobrovsky et Artemi Panarin dans une même transaction est maintenant de notoriété publique.

Les spéculations se sont intensifiées la semaine dernière lorsque Panarin a remercié son agent pour se payer les services de Paul Theofanous, qui représentait déjà les intérêts de Bobrovsky.

La question est maintenant de savoir comment les Panthers réussiront-ils pareil tour de force?

Eh bien selon Frank Seravalli du réseau TSN, le Québécois Jonathan Huberdeau pourrait fort bien faire partie de l’équation. Il figure d’ailleurs au 20e rang des joueurs sur le marché les plus susceptibles de faire ses valises d’ici la date limite des transactions selon TSN.

Le directeur général des Blue Jackets de Columbus exigerait en retour de ses deux joueurs une compensation qui permettra à la fois à son équipe de demeurer dans la course pour une place en séries et d’ajouter à sa banque d’espoirs.

Selon Seravalli, il faudra bien plus que Derick Brassard et d’autres joueurs en fin de contrat.

Âgé de 25 ans, Huberdeau amasse en moyenne presque un point par match et a encore quatre autres saisons à son contrat qui lui rapporte 5,9 millions $ par année.

Une clause de non-échange figure au contrat d’Huberdeau, mais elle n’entrera en vigueur que le 1er juillet.

Reste à savoir si les Panthers sont prêts à sacrifier Huberdeau. Depuis l’échange qui a envoyé Nick Bjugstad et Jared McCann aux Penguins de Pittsburgh, le directeur général Dale Tallon a retranché un peu plus de 5 M$ à sa masse salariale et a déjà la marge de manœuvre nécessaire pour courtiser Panarin et Bobrovsky sur le marché des joueurs autonomes l’été prochain.

Céder Huberdeau pourrait toutefois être le coût que devront payer Panthers s’ils veulent obtenir la permission des Jackets pour amorcer les négociations avec Theofanous pour Panarin et Bobrovsky.

Des intouchables à Anaheim?

Outre le gardien John Gibson, aucun joueur des Ducks d’Anaheim ne devrait être surpris s’il est échangé d’ici la date limite des transactions, estime le journaliste Mark Whicker du Orange County Register.

Whicker note toutefois que les Ducks parviendront difficilement à se défaire des contrats de Ryan Getzlaf, Corey Perry et Ryan Kesler.

Le directeur général des Ducks Bob Murray a indiqué dimanche, après le congédiement de l’entraîneur-chef Randy Carlyle, qu’il n’éprouve « aucune peur » à l’idée de demander à Getzlaf, Perry ou Kesler de lever leur clause de non-échange.

Or, leurs salaires annuels (Perry : 8,625 M$; Getzlaf : 8,25 M$; Kesler : 6,875 M$) risquent de compliquer la tâche des Ducks. C’est pourquoi Whicker estime que les Ducks étudieront probablement la possibilité de racheter leurs contrats cet été.

Perry, qui a encore deux saisons à écouler à son contrat, n’a récolté qu'une passe en cinq matchs cette saison depuis son retour au jeu. Kesler, qui est quant à lui sous contrat jusqu’en 2021-2022, a amassé 4 buts et 6 points en 48 matchs cette saison et affiche un différentiel de moins-21.

Getzlaf, qui est lui aussi sous contrat pour encore deux campagnes, est le meilleur pointeur des Ducks avec 11 buts et 36 points en 50 matchs.

Au sein de leur formation de 23 joueurs, les Ducks ont présentement neuf joueurs qui deviendront joueurs autonomes sans restriction au terme de la saison, à commencer par leur meilleur buteur Jakob Silfverberg.

Les Oilers devront faire un choix

Le défenseur des Oilers d’Edmonton Andrej Sekera a disputé deux matchs avec les Condors de Bakersfield dans la Ligue américaine dans le cadre de son programme de remise en forme après un long séjour sur la liste des blessés en raison d’une déchirure du tendon d’Achilles.

Kurt Leavins du Edmonton Journal écrit que les Oilers devront décider s’ils réintègrent Sekera dans leur formation mercredi, au terme de son troisième match dans la Ligue américaine.

Les Oilers dépassent pour l’instant le plafond salarial de 1,19 million $, mais le salaire de Sekera n’est pas officiellement comptabilisé puisqu’il est toujours sur la liste des blessés à long terme. Pour le réintégrer, les Olilers devront libérer de l’espace sur la masse salariale puisque Sekera touche un salaire annuel de 5,5 M$.

Frank Seravalli, du réseau TSN, avançait la semaine dernière que la meilleure stratégie pour les Oilers serait de soumettre Brandon Manning et Alex Petrovic au ballottage et de les rétrograder dans la ligue américaine s’ils ne sont pas réclamés.

Leavins avance également que les Oliers pourraient repousser leur prise de décision un peu et attendre que Sekera joue son cinquième match dans la Ligue américaine, le maximum permis par la convention collective.