Le sprint final nous offre des indications intéressantes à l’aube des séries éliminatoires.

Des indications rassurantes pour des clubs comme Nashville et Boston qui trône tout en haut de mon dernier état des forces de la saison 2017-2018 et bien sûr du classement général.

Des indications qui moussent l’optimisme à Winnipeg, San Jose, Pittsburgh, Toronto et au Minnesota

Des indications qui inquiètent un brin ou deux à Tampa Bay et Las Vegas où le Lightning et les Golden Knights semblent s’essouffler. À moins qu’ils ne soient simplement en train de reprendre leur souffle au terme d’une saison de rêve pour justement retrouver leur deuxième souffle une fois en séries. L’avenir nous le dira.

Tout en bas du classement, certains clubs tentent de racheter ne serait-ce qu’un peu leur année de misère ou prouvent simplement qu’ils seront à prendre au sérieux l’an prochain. Je pense ici surtout aux Blackhawks de Chicago et aux Oilers d’Edmonton.

Quant au Canadien, il est en voie de connaître la pire saison de son histoire. C’est déjà fait depuis longtemps sur la patinoire en raison des blessures et/ou de contre-performances de ses meilleurs joueurs – Carey Price, Shea Weber, Max Pacioretty, Jonathan Drouin –, mais c’est également en train de se refléter sur le plan des statistiques alors que le Canadien a établi un nouveau record avec 25 revers en temps réglementaire à l’étranger et qu’il pourrait encaisser 41 défaites en temps réglementaire, peut-être même 42, alors qu’il n’a jamais encore perdu plus de 40 fois (temps réglementaire) en une saison. Un désolant total qu’il a encaissé deux fois seulement.

1- Nashville (51-17-11) stable

Les Predators forment toujours la meilleure équipe de la LNH selon moi. L’équipe la mieux équilibrée. La plus redoutable en ce sens qu’elle est comme un rouleau compresseur. Elle écrase également tout ce qu’elle croise alors qu’elle ne compte pas seulement sur un trio, un ou deux défenseurs et un gardien pour gagner. Les Preds peuvent gagner de plusieurs façons. C’est important en saison. Ça devient primordial en séries éliminatoires.

Ça ne veut pas dire qu’ils soient assurés de se rendre en finale de la coupe Stanley contre les Bruins de Boston. Ça non! Mais comme l’indique leur fiche de 28-7-6 depuis le premier janvier dernier – oui c’est la meilleure de la LNH au grand complet – les Preds avancent à une vitesse de croisière que bien peu de clubs peuvent maintenir.

En plus de l’ajout important et opportun de Mike Fisher à la date limite des transactions et de l’acquisition de Ryan Hartman des Hawks, les Preds viennent d’ajouter du talent, de la jeunesse et de la profondeur à leur club en mettant sous contrat le jeune finlandais Eeli Tolvanen, leur premier choix (30e sélection) du dernier repêchage.

2- Boston (49-17-12) stable

Les Bruins de Boston affichent eux aussi une récolte de 62 points lors de leurs 41 derniers matchs disputés, soit depuis le premier janvier dernier. Contrairement aux Preds qui ont simplement prouvé leur vraie et grande valeur avec ce dossier, les Bruins en ont eu besoin pour se propulser au premier rang dans l’Est. Un exploit sensationnel quand on considère que le 16 novembre dernier, les Bruins occupaient le 28e rang au classement général avec seulement six victoires (6-7-4) en 17 matchs.

Les Bruins sont à prendre très au sérieux. C’est tout à l’honneur du directeur général Don Sweeney qui a ajouté beaucoup de sang neuf et de jeunes jambes à son équipe et de l’entraîneur-chef Bruce Cassidy qui a su bien intégrer ces jeunes à une équipe qui avait justement besoin d’un survoltage pour relancer un tas de vétérans solides qui semblaient commencer à manquer de souffle.

3- Winnipeg (49-20-10) hausse de 1Patrik Laine

Comment ne pas aimer les Jets de Winnipeg? Cette équipe offre aux amateurs de hockey tout ce qu’ils désirent pour savourer ce sport merveilleux quand il est joué avec vitesse, avec fougue et avec talent. Les Jets patinent, marquent des buts, frappent leurs adversaires et ont appris à bien défendre leur territoire tout en affichant plus de discipline que par les années passées. Les espoirs du Canada en vue des prochaines séries reposent sur cette équipe qui pourrait se rendre en grande finale sans que l’on soit obligés de reconnaître qu’il s’agisse d’une surprise.

La grande surprise, une belle surprise pour le Canada, mais un cauchemar pour Gary Bettman et les diffuseurs américains, serait que les Jets croisent les Maple Leafs en grande finale. Peu probable que vous dites et c’est vrai. Mais ça demeure possible…

Les Jets s’amènent à Montréal au lendemain d’une victoire de 6-5 à Ottawa. C’était leur deuxième gain de suite, leur 8e en 10 matchs (8-2-0) et ils pourraient bien quitter le Centre Bell avec deux points de plus en poche. Surtout si Patrik Laine, qui accuse un recul de trois buts derrière Alexander Ovechkin dans la course au trophée Maurice-Richard décide de profiter de la faiblesse de la défense du Tricolore pour ajouter quelques buts aux 43 qu’il affiche jusqu’ici.

4- San Jose (44-25-10) hausse de 2

Les Sharks sont certainement moins spectaculaires que les Jets, moins redoutables que les Predators et moins surprenants que les Bruins. Mais ils sont parmi les clubs les plus efficaces de la LNH. Et quand vient le temps de gagner, le ramage est toujours plus important que le plumage. Evander Kane a trouvé le bonheur à San Jose comme le confirment ses 14 points (16 buts) en 14 matchs dans l’uniforme des Sharks qui ont gagné 11 des 16 matchs disputés (11-4-1) depuis l’acquisition de Kane.

Imaginez une seconde s’il devait se retrouver l’an prochain au sein d’un trio piloté par John Tavares…

5- Pittsburgh (45-29-6) hausse de 2

Aucune équipe n’a marqué plus de buts (152) que les Penguins depuis le premier janvier dernier. Vrai que les Pens en ont donné trop (117), mais à quelques matchs des séries, cette équipe donne vraiment l’impression qu’elle pourrait soulever la coupe Stanley une troisième année de suite.

À défaut de se rendre une fois encore jusqu’au bout, Sidney Crosby, Evgeni Malkin et l’attaque des Penguins devraient être en mesure de prolonger la saison encore plusieurs semaines à Pittsburgh. Si Matt Murray et sa brigade défensive, un brin poreuse il est vrai, qui l’appuie trouvent une façon de colmater les brèches, on jouera encore au hockey à Pittsburgh en juin prochain.

6- Toronto (48-25-7) hausse de 3

Les Leafs ont profité de l’éveil offensif de Mitch Marner pour faire oublier leurs quelques passages à vide traversés en cours de saison et reprendre leur place au sein des clubs à prendre au sérieux à l’aube des séries. Remarquez que dans le cas des Leafs, ils seront à prendre plus au sérieux encore dès l’an prochain et pour les trois ou quatre années qui suivront.

Marner a été blanchi lors des deux derniers matchs, mais il a connu une séquence de 11 matchs de suite avec au moins un point et revendique 16 buts et 37 points à ses 35 derniers matchs. Ce n’est pas rien.

Ajoutez à cela le fait qu’Auston Matthews a marqué cinq buts et ajouté cinq passes lors des 7 matchs disputés depuis son retour au jeu – absence de 10 rencontres – et le fait que le gardien Frederik Andersen trouve le moyen des multiplier les victoires en dépit des statistiques honnêtes sans plus – 2,83 buts alloués par match et 91,7 % d’efficacité – et vous avez des motifs qui expliquent l’éclosion des jeunes Maple Leafs.

Comme si ce n’était pas assez, Matthew (33 buts) est l’un des trois marqueurs de 30 buts des Leafs cette année avec Nazem Kadri (31) et James Van Riemsdyk (36).

7- Tampa Bay (52-23-4) baisse de 4

Le Lightning de Tampa Bay demeure l’un des meilleurs clubs de la LNH. Un club talentueux, équilibré, bien dirigé et tout et tout…

Mais depuis le premier janvier dernier, le Lightning s’est contenté d’une récolte de 50 points en 41 matchs. Bon! C’est énorme dans les paramètres de la saison du Canadien. Mais le dossier du Lightning (24-15-2) place Tampa au 13e rang dans la LNH en 2018. Pis encore, le Lightning a marqué 135 buts au cours de cette période, ce qui est très bien, mais il en a accordé 134. Ce qui l’est beaucoup moins.

ContentId(3.1269124):Le Forum : Jusqu'où iront les Jets?
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Pas question de paniquer. Du moins pas encore. Mais en se laissant rejoindre et dépasser par les Bruins de Boston, les Bolts se compliquent pas mal la vie à l’aube des séries. Car un affrontement contre les Devils, sans être facile, serait certainement moins éreintant qu’un duel contre les Maple Leafs. Et c’est ce qui guette maintenant Tampa en première ronde. Ça donnera une série excitante au possible, mais une série qui sera loin d’être gagnée d’avance.

8- Washington (48-25-7) stable

Les Capitals viennent de remporter un autre championnat de la division métropolitaine. Vrai que les dernières conquêtes n’ont pas pavé la voie à de longues séries, mais cette année, les Caps ne donnent pas l’impression de s’être tués à l’ouvrage pour y arriver.

Le fait de regarder Washington de haut et de croire qu’ils s’éclipseront encore rapidement une fois en séries illustre peut-être le plan des Caps cette année qui pourraient être le géant qui dort depuis octobre et qui se réveillera avec la fonte des neiges au lieu d’être le monstre qui a rugi tout l’hiver et qui s’est étouffé une fois le printemps arrivé.

Chose certaine, Alexander Ovechkin prendra certainement les moyens pour ajouter des victoires en séries afin d’appuyer le trophée Maurice-Richard qu’il soulèvera peut-être pour une septième fois cette année.

9- Las Vegas (50-22-7) baisse de 4

Les Golden Knights sont déjà assurés d’une grande et belle place dans l’histoire de la LNH en raison des succès multipliés dès leur première saison.

Il ne serait que normal de les voir s’essouffler en fin de saison. Bon! Avec un dossier de 4-1-2 depuis le dernier état des forces et avec William Karlsson qui est toujours dans la course au trophée Maurice-Richard avec ses 42 buts, il est difficile de parler d’un club qui s’essouffle quand on parle des Knights. Mais quand même, je demeure convaincu que cette équipe devra beaucoup trop s’en remettre aux performances de Marc-André Fleury une fois en séries pour résister aux assauts des clubs plus solides et expérimentés que les Knights croiseront une fois la vraie saison amorcée.

10- Los Angeles (44-28-8) hausse de 1

Les Kings de Los Angeles sont justement le genre de clubs qui pourraient évincer vite fait bien fait les Golden Knights des séries.

Cette équipe est solide. Elle a surtout beaucoup d’expérience. De l’expérience en séries. Cette équipe n’a rien cassé tout au long de la saison. Même qu’il est surprenant de les voir passer du top-3 de la division pacifique, aux clubs repêchés et même par moment d’être exclus des séries aussi tard en saison. Car les Kings sont meilleurs que ça. Mais s’ils confirment leur place en séries – ils n’ont besoin que d’un point avec deux matchs à faire pour y arriver – les Kings deviendront l'une des menaces dans l’Ouest. Les Preds semblent une coche devant les autres dans l’Ouest, mais derrière Nashville, les Kings, les Jets, les Sharks, les Ducks ont tous des chances égales d’avancer et à mes yeux un brin ou deux plus de chances que les Knights, le Wild ou l’Avalanche si Nathan MacKinnon arrive à garder son club en séries…

11- Minnesota (44-25-10) hausse de 1

Le Wild a récolté autant de points (55) à ses 40 derniers matchs que les Penguins de Pittsburgh et les Maple Leafs de Toronto. Le Wild a marqué un but de moins seulement que Toronto (132) lors de cette séquence de 40 matchs. Et bien que le Minnesota évolue dans une division et une association beaucoup plus fortes que les divisions atlantique ou métropolitaine, ils n’ont accordé que 106 buts en 40 matchs. Trois de moins que Toronto. Onze de moins que Pittsburgh.Zach Parise

Pourtant, le Wild est dans l’ombre des Penguins et des Leafs quand vient le temps de les placer au sein de l’état des forces et plus encore quand vient le temps d’évaluer ses chances de succès en séries.

Pourquoi? Je n’ai pas de réponse logique à offrir. De fait, ce traitement est bien plus associé à la réputation du Wild ou à son manque d’éclat qu’autre chose. C’est mince comme explication, je sais. Et ça servira peut-être de motivation à cette équipe une fois en séries.

Mais attention, sans Ryan Suter qui a dû être opéré en raison d’une fracture à une cheville, j’ai bien peur que ce facteur de motivation n’arrivera pas à faire contrepoids à la réalité du Wild.

12- Anaheim (41-25-13) hausse de 1

Je sais que la comparaison ne tient pas la route en raison du nom un brin ou deux trop gentil du club, mais les Ducks représentent à mes yeux le géant qui dort dans l’Ouest. Ou qui a dormi tout l’hiver parce qu’avec un dossier de 6-1-1 à ses huit derniers matchs, ce géant semble déjà pas mal réveillé.

13- Philadelphie (40-25-14) hausse de 1

Si les Flyers comptaient sur un gardien vraiment de confiance, il faudrait les identifier comme les fauteurs de trouble potentiels en séries dans l’Est. Avec les mains magiques de Claude Giroux et une équipe qui peut enfiler les victoires en longues séries, les Flyers devraient être en mesure de jouer les fauteurs de trouble. Mais comme cette équipe peut saborder ses chances – elle l’a fait trop souvent cette saison – il est difficile de les rapprocher du top-10. Encore plus difficile de leur donner des chances une fois en séries.

14- Colorado (42-29-9) baisse de 4

Le calendrier de l’Avalanche était l’un des plus difficiles de la LNH en fin de saison. Un revers à Los Angeles lundi (3-1) et une défaite en prolongation à Anaheim a bien mal amorcé un voyage de trois matchs en Californie qui se terminera jeudi à San Jose. Comme si ce n’était pas assez, l’Avalanche terminera sa saison contre St. Louis le club qui est le plus susceptible de les chasser des séries.

L’un des favoris dans la course au trophée Hart, Nathan MacKinnon a été blanchi quatre fois lors de ses six derniers matchs. Séquence au cours de laquelle il a été limité à deux passes.

Sans MacKinnon, l’Avalanche n’est pas un club de séries. Big Mack l’a d’ailleurs confirmé en ramenant son club dans la course fort de sa récolte de 31 points (17 buts) lors des 17 matchs qui ont suivi son retour au jeu après une blessure et devancé son récent passage à vide de trois rencontres. Le Colorado n’affiche que deux victoires (2-3-1) lors des six matchs au cours desquels MacKinnon a été limité à deux passes.

En ajoutant deux points d’ici la fin de la saison – ce sera nécessaire pour garder des chances d’accéder aux séries – l’Avalanche deviendra la première équipe de la LNH depuis les Penguins de Pittsburgh en 2006-2007 à récolter 47 points de plus que la saison précédente. Limité à 48 points l’an dernier, le Colorado en affiche 93 jusqu’ici cette année. De 2005-2006 à 2006-2007, les Penguins sont passés de 58 à 105 points.

15- Columbus (44-29-6) stable

Club bipolaire s’il en est un, les Blue Jackets sont sur une belle lancée avec un seul revers en temps réglementaire (5-1-1) à leurs sept derniers matchs. Combien de temps est-ce que ça durera?

16- St. Louis (43-30-6) hausse de 2

Les Blues s’accrochent et confirment que les observateurs qui croyaient en eux en début de saison avaient raison de le faire. Leur glissade en janvier et février demeure l’un des moments noirs de la saison dans la LNH. Mais cette glissade confirme qu’un club ne peut aspirer aux grands honneurs sans qu’un gardien, peu importe son nom ou son statut, soit très solide devant les buts. C’est ce qui a cruellement manqué cette année à St.Louis.

17- New Jersey (42-28-9) baisse de 1

Les Devils représentent une des belles surprises de la saison. Mais comme MacKinnon le fait au Colorado, Taylor Hall fausse les données au New Jersey.Taylor Hall

Sans Taylor Hall (89 points, 37 buts, en 74 matchs) qui revendique 38 points de plus que son coéquipier Nico Hischier – au deuxième rang des marqueurs des Devils avec 51 points en 79 matchs, dont 19 buts – le New Jersey serait loin d’une place en séries.

Surtout qu’à la surprise générale – et un peu comme à Washington ou Philipp Grubauer devance Braden Holtby à l’aube des séries – le gardien Keith Kinkaid semble avoir remplacé Cory Schneider à titre de gardien de confiance.

On verra ce que les Devils seront en mesure de faire une fois en séries, mais disons que la performance offerte face au Canadien dimanche était loin de mousser la confiance à leur endroit en vue de la première ronde.

18- Floride (40-30-8) hausse de 1

Les Panthers termineront l’année sur le perron des séries. Cette équipe est toutefois meilleure que ce résultat le démontre. Pour le prouver, il faudra que les jeunes Panthers amorcent mieux la prochaine saison. En dépit le talent impressionnant qu’on peut relever dans le vestiaire de cette jeune équipe, il est difficile, voire impossible, de combler un recul aussi imposant que celui que les Panthers avaient à combler. Oui les Bruins l’ont fait. Mais les Bruins représentent l’exception qui confirme la règle...

19- Dallas (40-31-8) baisse de 2

Quand une équipe ne peut compter que sur un trio et un ou deux défenseurs, elle ne peut coller les victoires quand ça devient difficile, mais nécessaire de le faire. Les Stars l’ont appris à leurs dépens comme le confirment leurs deux petits gains (2-6-2) à leurs dix derniers matchs. Oui Seguin et Radulov sont excitants à voir jouer. Oui leurs performances serviront de baume à une autre exclusion des séries. Mais ça prend une équipe pour gagner.

20- Chicago (32-37-10) hausse de 4

Plus grosse déception de la saison dans la LNH à mes yeux. Malgré les défaites qui s’accumulent, je remonte les Hawks au classement. Pourquoi autant d’optimisme? Parce qu’avec Toews et Kane, avec un Crawford en santé, et les changements qui seront orchestrés une fois cette saison de misère terminée, les Hawks redeviendront un club sérieux dès l’an prochain. J’en demeure convaincu. Peut-être pas un club susceptible de retourner en finale de la coupe Stanley et de la gagner. Mais un club gagnant sans l’ombre d’un doute.

21- Edmonton (34-40-6) hausse de 4

Ce qui est vrai pour les Hawks l’est tout autant pour les Oilers. Seul ennui : bien que Connor McDavid (103 points, 41 buts, en 79 matchs) confirme qu’il est l’un des meilleurs joueurs de la LNH – peut-être même le meilleur – il est moins bien entouré à Edmonton que Toews et Kane le sont à Chicago. Mais avec un gars comme McDavid, la haute direction des Oilers n’a pas le droit de gaspiller une autre saison l’an prochain.

22- Caroline (31-30-11) baisse de 1

Est-ce que cette équipe est condamnée à graviter autour du 20e rang du classement général pour toujours? Il semble bien que oui…

23- New York Rangers (34-36-9) baisse de 1

Pour un club qui voulait tout vendre pour plonger au classement et rebâtir sur des bases nouvelles l’an prochain, les Rangers gagnent plus souvent que prévu. La question qui tue comme dirait Guy-A : est-ce vraiment une bonne nouvelle pour l’entraîneur-chef Alain Vigneault dont le job semble menacé?

24- Calgary (35-28-10) baisse de 4

Si le ramage des Sharks de San Jose est plus important que son plumage, c’est tout à fait l’inverse avec les Flames de Calgary. Johnny Gaudreau, Sean Monahan et Matthew Tkachuk offrent un beau plumage aux Flames. Pour le ramage, il faudra attendre encore une autre année, peut-être deux, peut-être plus…

25- New York Islanders (32-37-10) baisse de 2John Tavares

Est-ce qu’on assiste à l’implosion des Islanders en ce moment? Deux victoires en dix matchs alors qu’on devrait faire des pieds et des mains pour convaincre John Tavares de demeurer à New York, c’est désolant, rien de moins.

Tavares a aidé à camoufler le fait que cette équipe n’a pas de défense: autant à la ligne bleue que devant les buts. Une fois Tavares parti, il restera quoi?

26- Montréal (28-39-12) hausse de 1

Le Canadien est plus mauvais encore que le 26e rang que je lui confère ce matin. Mais avec un club en santé et des joueurs – Price, Pacioretty, Drouin et Galchenyuk – qui jouent à la hauteur de leur talent, cette équipe devrait se battre pour une place en série au lieu de se battre pour gagner la loterie dont le grand prix est le premier choix au repêchage.

27- Detroit (30-38-11) hausse de 1

Parce que Henrik Zetterberg est encore le meilleur joueur des Wings alors qu’il frappe à la porte de la retraite, il est bien difficile de voir l’avenir avec optimisme à Detroit. Très difficile même…

28- Vancouver (30-40-9) hausse de 2

La retraite des jumeaux Sedin confirme une chose : la passation des pouvoirs à Brock Boeser, Bo Horvat, Sven Baertschi et aux autres jeunes qui pourront maintenant prendre leur place et amorcer lente ascension qui attend cette équipe. Dommage pour les Sedin d’avoir vu la fenêtre d’opportunité pour gagner la coupe Stanley s’ouvrir devant eux et se refermer sur leurs doigts. Mais tant qu’ils trônaient dans un vestiaire à l’intérieur duquel tous leurs jeunes coéquipiers devaient attendre pour prendre leur place, la reconstruction des Canucks était toujours remise à plus tard.

29- Ottawa (27-41-11) baisse de 3

Erik Karlsson a-t-il disputé son dernier match à Ottawa, dans l’uniforme des Sénateurs, lundi soir? Difficile de répondre à cette question.

Mais en raison de toutes les incertitudes qui minent cette équipe, il est difficile de croire qu’elle pourra se retrouver dès l’an prochain.

Guy Boucher n’est sans doute pas responsable de tous les maux qui ont anéanti les Sens cette année. Mais pour éviter de perdre Karlsson et les autres éléments importants de cette formation qui voudront sans l’ombre d’un doute aller gagner ailleurs si les Sens continuent de se vautrer dans la médiocrité, peut-être que Pierre Dorion devrait songer à remplacer son coach. Juste pour voir si ce changement serait de nature à mousser les chances de garder Karlsson et les autres à Ottawa.

Sans oublier que le vrai problème est tout en haut de la pyramide alors que le propriétaire attise bien plus les doutes et le scepticisme que la confiance.

30- Buffalo (25-42-12) stable

Quel mauvais club de hockey! Un club sans âme, sans cœur et sans leadership, car en matière de talent, les Sabres en ont bien plus que bien des équipes confinées dans le dernier tiers de l’état des forces.

31- Arizona (28-40-11) stable

Les Coyotes sont peut-être meilleurs que les Sabres. Peut-être... Mais quand un club qui se noient dans les statistiques avancées pousse le ridicule en embauchant Charles Barkley à titre de conseiller spécial pour étoffer les stratégies hockey, il devient impossible de s’empêcher de rire...ou de pleurer.

Je sais, cette annonce n’était qu’une blague du premier avril. L’ennui avec les Coyotes, c’est qu’il est sérieusement permis de croire qu’ils y ont songé pour vrai!