Le gardien de but montréalais Roberto Luongo a reçu l’honneur ultime, lundi, lorsqu’il a été annoncé que son nom allait s’ajouter à ceux des autres immortels du monde du hockey.

Tout comme ses anciens coéquipiers Henrik et Daniel Sedin, notamment, Luongo sera de la cuvée 2022 du Temple de la renommée de son sport, après qu’il ait totalisé 1044 matchs dans la LNH, ainsi que trois participations aux Jeux olympiques d’hiver avec Équipe Canada, lors des éditions 2006, 2010 et 2014 de la compétition.

En 2011, Luongo est passé à une toute petite victoire de mettre la main sur la Coupe Stanley, qui était finalement allée aux Bruins de Boston cette année-là.

Lundi, il est devenu seulement le quatrième gardien des deux dernières décennies à être admis dès sa première année d'admissibilité, après Patrick Roy, Ed Belfour et Martin Brodeur.

« J’aimerais remercier le comité pour ma sélection. C’est réellement une émotion incroyable qui m’habite, a-t-il mentionné d'entrée de jeu. Ça me semble surréel tandis que je vois rentrer tous les textos de félicitations. C’est un honneur que je ne prends pas à la légère, et c’est d’autant plus beau du fait que je ferai mon entrée avec deux de mes coéquipiers favoris de tous les temps, et deux humains extraordinaires en Henrik et Daniel. »

« Beaucoup de gens m’ont aidé à commencer par le tout début de cette aventure dans le hockey professionnel, a-t-il tenu à souligner. J’ai une pensée pour mes coéquipiers, mes entraîneurs, les trois organisations pour lesquelles j’ai joué. Toute ma carrière, j’ai été honoré de pouvoir jouer au hockey aussi longtemps. C’est une très belle manière de mettre la touche finale. »

Une longévité aussi impressionnante que celle qu’a affichée Luongo dans le circuit Bettman ne peut être uniquement le fruit du hasard.

À ce jour, il présente le quatrième plus haut total de victoires (489) dans l’histoire de la ligue et vient au neuvième rang pour les blanchissages (77).

« Lorsqu’on est gardien, il faut savoir s’adapter. Tous les ans, les joueurs continuent de s’améliorer à cette position. De nouvelles techniques sont amenées de l’avant afin d’améliorer leur efficacité. Je crois que c’est ce qui m’a aidé à demeurer dans la LNH aussi longtemps; je ne m’en suis jamais tenu seulement à ce que je savais. Je sentais le besoin perpétuel de m’améliorer chaque jour. J’étais ouvert à l’idée d’intégrer de nouvelles façons de faire. Ça m’a permis de suivre la parade plutôt que d’être figé dans mes propres croyances », a évalué Luongo, qui est aujourd'hui âgé de 43 ans.

Même s’il est né à Montréal et qu'il a élu domicile en Floride, Luongo a reconnu que la ville de Vancouver garde un cachet incomparable à ses yeux, lui qui a atteint un immense niveau de popularité durant ses années avec les Canucks.

« Chaque fois que je retourne là-bas, ça me fait chaud au cœur de retrouver cette ville que j’ai tant aimée. J’y étais plus tôt cette année pour un match entre les Panthers et les Canucks, et l’accueil que j’y ai reçu était magique. Bien entendu, il y a eu des moments un peu plus difficiles avec l’équipe durant mon séjour à Vancouver, mais j’ai adoré mon expérience. C’est une grande ville de sport, et de hockey. C’est bon de voir que l’équipe s’en va dans la bonne direction, car elle aura toujours une place spéciale dans mon cœur. »