La première moitié de saison est derrière nous. Voici les gardiens qui ont le mieux performé entre les poteaux aux quatre coins de la LNH.

1- (4) Andrei Vasilevskiy, TB (26-6-2 2,04 ,935)

Plusieurs pensent que la confrontation entre lui et Carey Price le 4 janvier au Centre Bell fut le meilleur duel de gardiens de la saison. Peu importe votre opinion, il n’en demeure pas moins que Vasilevskiy, en cette première moitié de saison, appartient à l’élite de la LNH. Dynamique dans ses déplacements, il utilise bien son gabarit imposant et ses qualités athlétiques indéniables. Il a amélioré ses sorties pour manier la rondelle et se fait moins souvent surprendre qu’avant par des tirs de loin.

2- (1) Sergei Bobrovsky, CBJ (21-12-3 2,40 ,922)

S’il perd sa place au sommet, c’est que l’équipe a joué pour une fiche de ,500 avec lui devant les buts dans le dernier segment de 20 parties. Un changement d’identité chez les Jackets semble en partie responsable de ces résultats. Il demeure une valeur sûre à Columbus.

3- (7) Pekka Rinne, NSH (20-8-3 2,47 ,923)

Un mot caractérisant la saison du grand finlandais jusqu’ici : constance. Il profite à plein du fait qu’il évolue derrière le meilleur groupe de défenseurs de la LNH qu’il tente d’aider du mieux qu’il le peut à chaque occasion.

4- (8) Connor Hellebuyck, WPG (23-4-6 2,36 ,923)

Si je suis demeuré prudent au premier quart en lui attribuant le 8e rang en raison de la petite taille de l’échantillon, il a su maintenir la cadence depuis. Une fiche de 12-3-4 et une confiance envers ses moyens partagée par toute l’équipe des Jets.

5- (NC) Frederik Andersen, TOR (22-12-2 2,65 ,922)

Certains parlent même de trophée Vézina à Toronto. Je ne m’emporterai pas tout de suite mais il est clair qu’Andersen a trouvé la régularité nécessaire qui lui manquait en levée de rideau. Des habitudes de travail et de vie renouvelées font de lui un des meilleurs de sa profession cette saison.

6- (3) Jonathan Quick, LA (19-13-2 2,31 ,926)

Il est la pierre angulaire d’une équipe qui présente la meilleure moyenne défensive de la LNH malgré la venue de John Stevens, un entraîneur plus axé sur la relance que ne l’était Darryl Sutter même si Stevens était lui-même un défenseur. Quick permet aux Kings de garder un œil sur le championnat de sa section.

7- (6) Braden Holtby, WAS (24-8-0 2,68 ,917)

Même si ses chiffres ne sont pas les plus impressionnants du lot, il a maintenu une fiche de 13 victoires et seulement 4 défaites lors du deuxième quart de la saison. Son équipe s’est mise en marche et il leur rend bien.

8- (NC) Cory Schneider, NJ (17-8-6 2,67 ,918)

Il me faisait toujours mal de ne pas l’inclure dans le palmarès car son équipe ne lui permettait pas de remporter des matchs. Avec une foule de jeunes joueurs de qualité devant lui et un renouveau au chapitre de l’attitude collective, Schneider permet désormais à son club d’être au cœur de la course au sein d’une division Métropolitaine très compétitive.

9- (NC) Henrik Lundqvist, NYR (19-10-4 2,52 ,924)

Doit-on vraiment se surprendre de le voir rebondir pour se retrouver ici et son équipe en séries? Entre le 19 novembre et le 19 décembre dernier, il a cumulé un dossier de 9 victoires et 2 défaites, n’allouant plus que trois buts une seule fois lors de cette séquence heureuse.

10- (NC) Tuukka Rask, BOS (14-8-4 2,23 ,920)

Ascension fulgurante au classement pour les Bruins et retour à de très hauts standards de performances pour leur gardien de confiance de longue date. Il n’a pas subi la défaite en temps réglementaire depuis le 26 novembre 2017, remportant 11 de ses 13 départs depuis.

Raté de justesse : Mike Smith (CGY)

Ils remontent : Carey Price (MTL), Cam Talbot (EDM)

Ils dégringolent : Devan Dubnyk (MIN), Martin Jones (SJ)

Toujours pas facile d’être numéro un : Scott Darling (CAR), Matt Murray (PIT)

Ils n’ont pas dit leur dernier mot : Marc-André Fleury (VGK), Cam Ward (CAR)

À qui le poste : Allen ou Hutton (STL), Halak ou Greiss (ISL)

À l'infirmerie : Corey Crawford (CHI)