Les partisans du Canadien peuvent se réjouir de la signature à long terme de David Desharnais. Le joueur de centre est exactement ce que représente le nouveau Canadien de Montréal. Il fait partie du sang neuf et il y a aussi l’identité québécoise qui entre en ligne de compte.

David est fier de jouer pour l’organisation et de porter le chandail du Canadien. Marc Bergevin vient de faire un excellent choix. Le contrat qu’a obtenu l’attaquant de 26 ans est pleinement mérité.

Pour la première fois de sa carrière, il a une sécurité d’emploi. Je suis personnellement d’accord avec la durée de quatre ans. Si on regarde ses statistiques, il a progressé chaque année depuis qu’il est dans le junior. Après des saisons de 97, 118 et 108 points avec les Saguenéens, il a récolté 106 points dans la Ligue de la côte Est. À sa deuxième saison à Hamilton, il a terminé l’année avec 78 points en 60 matchs.

Il a défié les lois de la moyenne. L’année dernière, il gagnait 850 000 $! Il va devenir un meilleur joueur et un meilleur leader. Si Bergevin l’a signé pour quatre saisons, c’est qu’il a confiance en lui. Il va prendre de l’expérience et de la maturité. Je suis content, c’est bon pour l’avenir du Canadien.

De la bisbille chez les Rangers

L’entraîneur-chef des Rangers, John Tortorella a de nouveau critiqué ses joueurs publiquement après une rencontre. Je pense que ce n’est pas bon. Tu peux le faire une fois, mais quand ça commence à être répétitif, c’est que le message ne passe plus.

Marian Gaborik est maintenant sur le troisième trio et cela ne lui plaît pas. J’ai aussi su qu’il y avait beaucoup de vétérans qui n’étaient pas heureux avec cet entraîneur. Quand on ne gagne pas, on cherche toujours à jeter le blâme sur quelqu'un.

Avec ses sorties publiques, je crois que John Tortorella a commis une erreur majeure.

Un pas en arrière pour Grigorenko

Mikhail Grigorenko a été retourné aux Remparts de Québec et c’est une mauvaise nouvelle pour les Sabres et lui. Par contre, c'est de bon augure pour les Remparts à l'aube des séries.

Buffalo a réalisé que c’était une erreur de l’avoir gardé. L’ardeur au travail n’était pas toujours là contrairement au talent. Ça prouve que les recruteurs ne sont pas tous des fous, car c’est ce qui avait été remarqué.

Avoir du talent est une chose, avoir de l’ardeur en est une autre et il a échoué de ce côté-là!

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