L’incertitude associée au dernier droit menant à la date limite des transactions marque le neuvième état des forces de la saison.

Quels clubs seront en mesure de colmater les brèches au sein de leur formation pour s’assurer de terminer la saison en beauté? Quels directeurs généraux auront pris les meilleures décisions? Qui aura conclu les meilleures transactions? Les pires? Qui aura eu la main heureuse en décidant de ne pas céder à la panique et de garder en place ses effectifs?

Les réponses à ces questions tomberont lundi prochain. Du coup, elles dicteront le nouvel état des forces qui devra être divisé en deux catégories : la première portion regroupera les clubs qui sont dans la course pour soulever la coupe Stanley, ou qui croient l’être, les équipes alors qu’on retrouvera dans la deuxième les équipes qui ont entrepris une rénovation ou une reconstruction.

Pour le moment, c’est bien plus au sommet du classement de la LNH que dans les bas-fonds que les luttes sont les plus vives et les plus intéressantes. Des luttes qui ont entraîné une nouvelle permutation au sommet de la pyramide.

Scherbak à Laval!

Parlant du bas de la pyramide, on retrouve bien sûr le Canadien. Oui, oui, le grand Canadien de Montréal. Le Canadien qui connaît tellement de succès qu’il a décidé de retourner Nikita Scherbak à Laval.

Pourquoi?

La réponse facile est : parce que Scherbak n’a pas à être soumis au ballottage.

Peut-être aussi qu’on a voulu lui faire comprendre qu’en dépit du but magnifique qu’il a marqué, samedi, à Las Vegas, et des quelques bonnes présences en troisième, il n’a pas été très fort. Certainement pas assez pour prétendre avoir disputé une bonne partie comme il l’a fait dans ses commentaires d’après-match.

Mais peu importe les mauvaises présences de Scherbak, ses commentaires mal avisés et le fait qu’il était le seul à pouvoir prendre la direction de Laval sans risque d’être perdu au ballottage, il me semble que c’est à Montréal qu’il doit jouer et jouer beaucoup justement pour prendre de l’expérience et de se faire taper sur les doigts de temps en temps.

Car l’avenir du Canadien, qui ne compte pas sur un troupeau de jeunes espoirs, passe par Scherbak et personne d’autre du moins au sein de son club-école.

Qu’apprendra-t-il à Laval?

Quant au ballottage, il me semble que l’état-major du Canadien aurait été bien plus avisé de soumettre les noms des David Schlemko et compagnie afin qu’une équipe, dans un moment d’égarement, ne commette l’erreur de les réclamer et de délivrer le Tricolore de joueurs génants et/ou de contrats plus gênants encore.

Je ne peux pas croire que l’état-major craignait vraiment de perdre Schlemko, Byron Froese, Logan Shaw, Jacob de la Rose, voire Joe Morrow ou même Jordie Benn au ballottage.

Mais bon.

À partir de lundi prochain 15 h, le Canadien, comme tous les clubs de la LNH, pourra garder autant de joueurs qu’il le voudra avec le grand club en autant que le plafond salarial soit respecté.

On reverra sans doute alors Scherbak et quelques autres. C’est peut-être pour ça que le Canadien a gardé un coussin aussi confortable sous le plafond…

D’ici là, voici le neuvième état des forces :

1. Las Vegas (39-15-4) hausse de 1

Après 58 matchs, on ne peut plus parler de coup de chance ou d’une simple séquence heureuse en attendant que la réalité vienne les rejoindre et les rappeler à l’ordre.

Après 58 matchs, il est temps de donner le tout premier rang de l’état des forces de la LNH aux Golden Knights. D’autres l’ont fait déjà. Et comme les Knights occupent le tout premier rang au classement général, il était à peu près temps que je m’avoue vaincu devant plus grand coup d’éclat de l’histoire de la LNH pour un club d’expansion.  

C’est fait.

Les joueurs des Golden Knights sont un peu comme ceux qui évoluent aux Jeux de PyeongChang en ce moment. Ils sont là par défaut. Parce que d’autres meilleurs sont restés avec leurs clubs respectifs. Et ils maximisent la chance qui leur a été donnée de prouver au reste de la planète hockey qu’ils méritent eux aussi une place sous le soleil. Et le soleil brille en simonac sur les Golden Knights cette année.

Je continue à croire que George McPhee doit éviter d’être obnubilé par les succès de son équipe. Qu’il doit échanger quelques joueurs, peut-être même des gros noms, pour s’assurer de maintenir sa progression l’an prochain au lieu de donner un grand coup cette année et de tomber dans le néant plusieurs années ensuite.

Mais ça n’enlève rien au mérite de son équipe qui est l’une des meilleures à domicile (22-4-2), qui vient de gagner sept de ses 10 derniers matchs (7-3-0), dont les trois derniers – un gros merci au Canadien – et qui affiche le troisième différentiel de la LNH avec un retentissant plus-44.

Bravo! Non : Banco!

2. Boston (35-13-8) hausse de 2

Les Bruins viennent de gaspiller une victoire potentielle facile en s’inclinant 6-1 à Vancouver. J’espère que ça ne vous inquiète pas trop et que ce revers ne vous incite pas à remettre en question la deuxième place que j’offre à Boston?

Les Bruins – et les Penguins ne sont pas loin derrière selon moi – sont les deux clubs à battre dans l’Est. Devant Tampa Bay et Toronto.

Les paramètres des Bruins (plus-47, 7-3-0 à leurs 10 derniers matchs, fiches flamboyantes autant à domicile que sur la route) sont aussi bons que ceux de tous leurs rivaux.

Les trois matchs qu’ils ont en mains sur le Lightning m’incitent à les placer devant Tampa. D’ailleurs, la première place au classement de la division atlantique sera des plus importante, puisqu’elle évitera au club champion une première ronde qui pourrait être difficile contre Toronto, si on tient pour acquis que les Leafs sont assurés de terminer troisièmes.

3. Nashville (34-14-9) baisse de 2

Les Predators connaissent un petit passage à vide. Ils sont 2-2-2 depuis le dernier état des forces et n’affichent que cinq victoires (5-3-2) à leurs 10 dernières parties. Ils ont d’ailleurs encaissé des revers à leurs deux dernières parties, dont l’un de 3-1 aux mains des Red Wings de Detroit.

Pas de quoi paniquer.

Surtout que si les Preds n’avaient pas gaspillé autant d’occasions en tirs de barrage – ils sont 5-5 jusqu’ici cette saison – ils seraient plus haut perchés au classement général.

Je considère toujours les Preds comme étant l’équipe la plus équilibrée de la LNH. Je les crois davantage en mesure d’atteindre la finale de la coupe Stanley encore cette année que les Golden Knights ou les Jets.

Mais ils ne pouvaient quand même pas demeurer au sommet de l’état des forces ne serait-ce que pour rendre un hommage mérité à leurs rivaux du désert du Nevada.

4. Winnipeg (35-15-9) hausse de 1

Si les Golden Knights n’attiraient pas autant l’attention à leur première année dans la LNH, les Jets seraient les grandes vedettes de la saison 2017-2018. Remarquez qu’ils le sont quand même un peu… pas mal.

Un dépisteur professionnel m’a rappelé à l’ordre lorsque je lui ai soumis que les Predators formaient le club le plus complet de la LNH. À ses yeux Winnipeg serait mieux outillé que Nashville pour se rendre loin en séries.

Vrai que les Jets ont de la profondeur. Ils l’ont démontré en maintenant la cadence en dépit de blessures qui les ont privés de joueurs importants autant à l’attaque qu’en défense. Vrai aussi qu’ils sont les meilleurs de la LNH à domicile (23-5-2). Mais leur fiche plus timide sur la route et l’expérience de Pekka Rinne aux dépens de Connor Hellebuyck devant le filet m’incitent à maintenir ma position.

5. Tampa Bay (39-17-3) baisse de 2

Le Lightning serait-il en train de reprendre des forces pour mieux foudroyer ses adversaires une fois la vraie saison commencer?

C’est très possible.

Et attention, ce n’est pas parce que je les relègue au cinquième rang et que j’affiche un brin plus de confiance en Pittsburgh et Boston que j’ai perdu confiance en eux. Surtout que j’ai l’impression que Steve Yzerman et Julien Brisebois permettront au Lightning d’être les meilleurs d’ici la date limite des transactions.

Imaginez une seconde le Lightning avec Ryan McDonagh à sa ligne bleue.

Ça aiderait grandement leur jeune gardien Andrei Vasilevskiy et l’excellent Victor Hedman. Pourquoi Vasilevskiy qui domine la LNH (gardiens ayant plus de 20 matchs) avec une efficacité de 92,7 %, une moyenne de 2,34 buts alloués par match et ses 34 victoires? Parce qu’une fois en séries, les victoires seront bien plus difficiles à aller chercher. Et le manque d’expérience de l’excellent gardien russe le rendra un brin vulnérable si jamais le Lightning devait se retrouver avec un recul à combler dès la première ronde.

Mais attention : McDonagh ferait du Lightning une plus forte puissance encore dès son arrivée, mais il aurait le même effet à Boston ou Toronto.

Je ne sais pas pour vous, mais c’est sur McDonagh bien plus que sur Evander Kane, Max Pacioretty ou Rick Nash et autres marqueurs offerts à forts prix que je vais garder l’œil d’ici lundi prochain. Car de tous les joueurs susceptibles d’être échangés, il me semble être celui dont la valeur est la plus grande.

6. Toronto (36-20-5) hausse de 3

Les jeunes Maple Leafs ont recommencé à gagner. Cinq victoires en six matchs (5-1) depuis le dernier état des forces. Deux défaites seulement (8-2) à leurs dix derniers matchs.

Tout va bien. C’est vrai quand ils marquent des buts. Mais comme ils en accordent parfois trop en laissant leur gardien – et joueur le plus utile cette année à mes yeux – Frederik Andersen – on comprend mieux pourquoi l’entraîneur-chef Mike Babcock garde ses airs de bœuf quand il commente des victoires et qu’il esquisse ses petits sourires narquois quand son équipe perd.

Je ne crois pas que les Leafs ont ce qu’il faut pour se rendre loin en séries. Je ne sais pas non plus si Lou Lamoriello offrira à son coach un ou des éléments pour l’aider à resserrer davantage la défense de son équipe en vue des séries.

Ce que je sais toutefois, c’est qu’en fait de spectacle offert, les Leafs sont parmi les meilleurs de la LNH. C’est ça de gagné…

7. Pittsburgh (35-22-4) hausse de 5

Tous ceux, et vous étiez nombreux, qui les avaient sortis des séries avant les Fêtes, seront sans doute surpris de voir les Penguins tout en haut du classement de la division métropolitaine.

Bon! Le fait qu’ils aient disputé trois matchs de plus que les Capitals joue en faveur des Penguins. Mais la troupe de Sidney Crosby est bel et bien revenue au plus fort de la lutte. Et de la lutte pour la coupe Stanley et non simplement une place en séries.

Avec cinq gains de suite et une seule défaite en temps réglementaire (8-1-1) à leurs dix derniers matchs, les Penguins ont retrouvé leur rythme de l’an dernier. Ils ont aussi retrouvé leur gardien Matt Murray qui a vécu des moments difficiles cette année sur la glace et hors de la patinoire avec le décès de son père. Remis de toutes ces émotions pas évidentes, Murray est à nouveau le gardien de confiance de cette équipe.

Bon! Marc-André Fleury est à Vegas et non en attente pour lui venir en relève en cas de blessure à l’aube des séries.

Mais si Murray garde la forme, que Crosby, Malkin et les autres pivots évitent les blessures, et que Jim Rutherford met la main sur Derick Brassard pour combler la perte de Nick Bonino au centre du troisième trio, les Penguins seront à prendre très au sérieux dans leur quête de soulever la coupe Stanley pour une troisième année de suite.

Après avoir composé avec un calendrier pas commode malgré leur congé statutaire de janvier – en même temps que celui du Canadien – les Pens sont en congé cette semaine alors qu’ils croiseront les Hurricanes de la Caroline seulement vendredi.

Ça pourrait aider.

8. Washington (33-18-7) hausse de 2

Les Capitals maintiennent leur rythme dans le deuxième groupe des meilleurs clubs de la LNH. Après deux saisons régulières flamboyantes qui se sont terminées par des exclusions trop rapides en séries éliminatoires, on peut comprendre les Caps de se placer sur le régulateur de vitesse afin d’accélérer une fois en séries.

Mais auront-ils ce qu’il faut pour rejoindre et dépasser les vrais meilleurs une fois en séries?

9. San Jose (32-19-8) baisse de 1

J’ai un préjugé favorable à l’égard des Sharks. Et non ce n’est pas juste en raison des exploits de l’un de mes joueurs préférés Joe Thornton puisque Jumbo Joe est blessé.

J’aime les Sharks, parce qu’ils sont à leur affaire. Parce qu’ils jouent bien, qu’ils jouent avec juste assez d’attaque, juste assez de défense et juste assez d’agressivité. Parce qu’ils jouent le hockey que j’aime regarder. Le hockey que j’apprécie.

Je place les Sharks devant les Stars – un autre club que j’aime bien – parce que les Sharks maintiennent un niveau de succès supérieur à celui des Stars sur la route. Le fait qu’ils viennent de les battre 5-2 aide aussi un brin…

Ah oui! Après un début de saison timide, Brent Burns a marqué ses 10 buts et récolté 43 de ses 50 points depuis le 22 novembre. Il est bien sûr parmi les meilleurs de la LNH depuis ce temps. Normal… car il est l’un des meilleurs.

10. Dallas (34-21-4) baisse de 3

Que manque-t-il aux Stars pour se tailler une place solide au sein de l’élite de la LNH?

Si je vous pose la question comme ça, c’est que la ou les réponses ne me sautent pas aux yeux.

11. Philadelphie (30-19-10) hausse de 8

Quel bond des Flyers ! Autant au classement général qu’à celui de l’état des forces. Je ne suis pas un fan de cette équipe. Je l’ai écrit souvent cette année pour justifier leurs places en queue de peloton malgré des attentes élevées.

Mais avec un dossier de 6-0-1 depuis le dernier état des forces et deux revers en temps réglementaire seulement à leurs 10 derniers matchs (6-2-2) les Flyers sont sur une très belle lancée. Ils viennent de battre des Rangers en chute libre et ils devront éviter de tout bousiller en se laissant surprendre par le Canadien qui sera une fois encore à Philadelphie demain.

Si les Flyers, qui comptent pourtant sur des marqueurs redoutables, étaient meilleurs en tirs de barrage (fiche de 1-5), ils devanceraient peut-être déjà les Capitals et les Penguins au sommet de la division métropolitaine.

La situation précaire devant le filet et une défense encore un brin poreuse (différentiel de plus-6) m’empêchent de croire en leurs chances de rejoindre et encore moins de dépasser Washington et Pittsburgh.

On verra bien.

12. St.Louis (34-22-4) baisse de 6

La glissade des dernières semaines semble se confirmer chez les Blues. J’ai bien hâte de voir ce que le directeur général Doug Armstrong fera pour servir un électrochoc à son club. Les Blues seront sans doute ses séries. Mais après?

13. Los Angeles (31-22-5) baisse de 2

Un club qui a besoin de Dion Phaneuf pour améliorer sa brigade défensive ne peut être considéré comme un club pouvant aspirer aux grands honneurs.

Ok! Je ne suis pas un fan de Phaneuf. Loin de là. Mais sur un troisième duo, il pourrait aider. Sauf qu’à L.A. les Kings en ont besoin dans un rôle beaucoup plus important. Beaucoup trop. Les Kings auront besoin de plus que Dion Phaneuf pour atteindre les séries.

Du moins, il me semble…

D’ailleurs je me trouve beaucoup trop généreux de les garder au 13e rang.

14. New Jersey (31-20-8) baisse de 1

Les Devils ont amorcé la dernière séquence avec quatre défaites. Quatre revers qui me donnaient raison d’avoir prédit qu’ils glisseraient hors des séries dans le dernier quart de la saison.

Voilà qu’ils viennent de coller quatre victoires.

C’est tout à l’honneur de Taylor Hall qui connaît une saison sensationnelle. Mais je ne crois toujours pas que Hall et les succès des jeunes qui l’entourent suffiront à faire des Devils un club de séries dès cette année.

Mais quelle progression quand même.

15. Minnesota (31-20-7) baisse de 1

Un rien sépare les équipes du milieu de classement. Si le Wild avait la couenne un peu plus dure et qu’il arrivait à gagner plus souvent sur la route (11-15-1) il serait plus facile d’être généreux à leur égard.

Un différentiel de plus-6 m’empêche aussi de les placer devant les Kings qui, en dépit tous leurs ennuis, affichent quand même un plus-22.

16. Anaheim (29-20-11) baisse de 1

Les Ducks, à l’image des Flames, me semblent condamnés à être une journée en séries et le lendemain tout juste à l’extérieur.

Comme leurs rivaux de Calgary (moins-5) les Ducks affichent un différentiel négatif (moins-3) et c’est sans doute pourquoi je tends à afficher plus de confiance à l’endroit des Kings pour les dépasser dans la course aux séries.

Avec 60 matchs disputés (plus que leurs plus proches rivaux) et un duel inégal qui les attend ce soir à Las Vegas, les Ducks pourraient retourner au repêchage très bientôt…

17. Calgary (30-21-8) baisse de 1

Comment une équipe avec un groupe de défenseurs que plusieurs considéraient l’un des bons de la LNH peut afficher un différentiel négatif?

Comment une équipe avec autant de potentiel pour marquer des buts peut se contenter d’une fiche de 5-5 en tirs de barrage?

Ces deux questions justifient la place des Flames au classement.

18. Colorado (31-23-4) stable

L’Avalanche a évité le pire en l’absence de son as joueur Nathan MacKinnon en maintenant un dossier de quatre victoires et quatre revers.

Comment expliquer le revers de 4-2 aux mains des Oilers d’Edmonton dans le cadre du retour au jeu de Big Mac?

Les trois buts de l’autre Big Mac – Connor McDavid – combiné au fait que MacKinnon n’a pas marqué en huit tirs et terminé sa soirée de travail avec un moins-2 nous offrent des très bonnes explications.

L’Avalanche a mis un terme à sa séquence de 10 victoires de suite à domicile en baissant pavillon devant les Oilers. MacKinnon et sa bande reprennent la route ou ils compléteront une séquence de 13 matchs en 16 loin de Denver avec des escales à Vancouver, Edmonton et Calgary.

Cette séquence sera cruciale pour les garder ou les sortir de la course aux séries. Des séries qui ne seraient pratiquement qu’une formalité s’ils évoluaient dans l’Est…

19. New York (Islanders) (29-25-6) hausse de 1

Il est déjà acquis, ou presque, que cinq clubs de la division métropolitaine accéderont aux séries.

Pour être du nombre, les Islanders devront compter plus souvent sur des performances sans faille de leurs gardiens. Jaroslav Halak (50 arrêts) et Tomas Greiss (45 arrêts) viennent de blanchir les Rangers de New York et les Hurricanes de la Caroline. Comme quoi même des clubs très ordinaires en défense peuvent surprendre agréablement de temps en temps.

En passant c’était la première fois de leur histoire que les Islanders signaient des jeux blancs lors de deux matchs en deux soirs…

Le retour au jeu de Johnny Boychuk aidera la cause des Islanders qui auraient bien besoin de Calvin De Haan également. Il ratera une 28e partie ce soir et son retour au jeu (blessure au haut du corps) est toujours indéterminé.

20. Columbus (29-25-5) baisse de 3

Quand tu ne marques pas de buts, tu ne peux pas gagner. Les fans du Canadien le savent eux aussi.

Je voyais les Blue Jackets dans ma soupe au début de la saison. Avec leurs deux victoires lors des 10 derniers matchs (2-6-2) et une fiche de 12-14-3 sur la route, je ne les vois même plus en séries…

21. Caroline (27-23-10) hausse de 3

On saura lundi si les Hurricanes batailleront pour une place en séries d’ici la fin de la saison, ou s’ils largueront des joueurs – les noms de Jeff Skinner, Justin Faulk et Cam Ward circulent – pour une fois encore bâtir un avenir meilleur.

22. Floride (26-24-6) hausse de 3

Les Panthers sont les seuls à pouvoir sauver l’honneur de la division atlantique en se hissant en séries.

Ce ne sera pas facile. Très difficile même. Mais avec sept victoires à leurs 10 derniers matchs (7-3-0) et le fait qu’ils présentent un dossier gagnant à la maison (13-9-3) ça pourrait arriver.

Le mot-clef demeure : pourrait !

23. Chicago (25-26-8) baisse de 2

Ça fait mal de voir les Hawks piquer du nez comme ils le font cette année. Dire que Patrick Kane avait lancé en début de saison que lui et son équipe tenaient à tenir tête aux Penguins afin de demeurer l’équipe de la décennie avec leurs trois conquêtes de la coupe Stanley.

Cette déclaration passera à l’histoire comme celle de Marc Bergevin qui a prétendu, avant la saison, que sa brigade défensive serait meilleure cette année que l’an dernier…

Les Hawks ne sont plus, vive les Hawks.

24. Edmonton (24-30-4) baisse de 1

Les Oilers avaient perdu six matchs de suite avant de battre l’Avalanche dimanche. Ça ressemble bien plus à la fiche du Canadien qu’à la fiche d’un club qui devait se battre pour aller loin en séries éliminatoires cette année.

Mais au moins à Edmonton, ils peuvent se consoler avec Connor McDavid…

25. Detroit (24-25-9) hausse de 2

Les Red Wings préparent une autre «vente de garage».

26. Ottawa (21-27-9) hausse de 3

Les Sénateurs viennent de gagner quatre de leurs six derniers matchs. Trop tard. On ne se demande plus à Ottawa qui seront les joueurs échangés, même les vedettes, mais plutôt quand partiront-ils ?

27. New York (Rangers) (27-28-5) baisse de 5

Avec deux victoires à leurs 10 derniers matchs et une fiche de 9-17-2 sur la route, l’état-major a bien fait de demander pardon auprès des partisans de leur équipe…

28. Montréal (22-29-7) baisse de 2

Valderi… Valdera! J’espère que Diane Bibeau sera en forme d’ici la fin de la saison, parce que c’est sur la qualité de son orgue et la qualité des animations à l’écran géant qu’on devra s’en remettre au Centre Bell d’ici la fin de saison.

Quelle misérable saison…

29. Vancouver (23-30-6) baisse de 1

La saison des Canucks en deux mots : Brock Boeser. C’est déjà mieux qu’à Montréal…

30. Arizona (17-32-10) hausse de 1

Les Coyotes viennent de coller quatre victoires de suite. Bon, il n’y a pas de gloire à battre le Canadien, surtout lorsqu’il est sur la route, mais quand même. Les Coyotes sont pas mal meilleurs que le Tricolore depuis 20 matchs. Ça en dit long sur le Canadien…

31. Buffalo (17-31-11) baisse de 1

Je ne croyais pas que les Sabres accéderaient aux séries, mais je croyais vraiment qu’ils seraient moins misérables qu’ils ne le sont encore cette année.