Ainsi les dirigeants de la Fédération internationale de hockey sur glace n’ont eu d’autres alternatives que d’annuler le Championnat mondial junior de 2022, une première dans l’histoire de ce tournoi. Si l’an dernier, la compétition avait pu être tenue à Edmonton dans une bulle stricte et ferme, cela n’aura pas été le cas cette année.  

 

Il faut comprendre que jusqu’aux 18 et 19 décembre, tout se présentait bien pour la présentation de la compétition dans des conditions qu’on peut qualifier de « normales ». On pensait même avoir 18 000 spectateurs lors des matchs du Canada au Rogers Place.  

 

Or, le variant Omicron s’est propagé rapidement et même si les joueurs et les participants évitent les contacts externes dans la mesure du possible, il reste que le virus se propage et a déjà contaminé des joueurs de quatre formations au cours de la dernière semaine.

           

Les organisateurs n’avaient pas réservé les hôtels comme l’an dernier car rien ne laissait présager que la chaîne était pour débarquer comme c’est devenu le cas au cours des dernières heures.

Déjà, trois matchs ont été remportés par forfait ce qui, vous en conviendrez, affecte l’intégrité de la compétition. Il serait arrivé quoi le 2 janvier si trois des huit pays impliqués dans les quarts de finales avaient dû perdre par forfait?  Ce n’était plus gérable...

           

Il est facile en temps qu’amateurs ou observateurs de dire « Pourquoi on ne joue pas les matchs et qu’on laisse le joueur testé positif de côté? Après tout, n’a-t-on pas augmenté les effectifs des formations à 25 joueurs au lieu de 23 pour palier à cette situation? »

           

Le problème est que si on laisse les matchs se dérouler avec des joueurs qui ont été en contacts avec des coéquipiers ou rivaux positifs et que de nouvelles éclosions se produisent, et qu’un ou des joueurs ou entraîneurs deviennent très malades, il pourrait en résulter des poursuites que l'IIHF ne veut certainement pas avoir à affronter.  

 

Les avocats de la Fédération Internationale et surtout le comité médical ont sans doute recommandé au nouveau président Luc Tardif d’annuler le tout, et que c’est ce qu’il y avait de plus sage pour éviter des blâmes futurs advenant une ou des situations fâcheuses.

           

Mes pensées vont aux 250 joueurs présents à Edmonton, dont c’était le rêve de jouer dans ce tournoi. Et comme 162 d’entre eux sont âgés de 19 ans, ils ne pourront y revenir l’an prochain.

 

Pour les plus jeunes, il y aura 2023 ou 2024. Mais il n’en demeure pas moins que plusieurs d’entre eux ont mis des efforts pour se tailler une place dans leur équipe nationale respective et se retrouvent aujourd’hui avec un mauvais souvenir de leur pseudo participation au tournoi.  

 

Omicron 1 - IIHF-0

 

Quelle tristesse!