Difficile de prédire qui pourra arrêter les Bulldogs de Hamilton, dans la Ligue de l’Ontario. Leur fiche immaculée de 12 victoires et aucune défaite en séries leur a permis de facilement se qualifier pour la finale de la OHL et l’équipe peut croire plus que jamais à une participation à la coupe Memorial. L’espoir des Canadiens Jan Mysak contribue activement aux succès de la puissance canadienne, mais même dans la victoire, le travail demeure loin d’être parfait.

« Nous jouons très bien, mais le plus important est que malgré les victoires, nous apprenons toujours quelque chose de nouveau. Nous avons un bon groupe d’entraîneurs qui nous apprennent constamment quelque chose. Même si nous jouons bien, il y a toujours certains aspects qui peuvent être mieux exécutés », a admis Mysak à notre collègue Stéphane Leroux au balado Sur la glace.

Auteur de huit points en 10 rencontres jusqu’ici, Mysak a débloqué à son dernier match en marquant ses trois premiers buts des éliminatoires. Pour le principal intéressé, la production offensive n’était que secondaire face aux succès de l’équipe.

« Nous gagnions et j’étais seulement heureux de gagner. J’ai marqué trois buts au derniers matchs et j’espère que mes succès se poursuivent, mais le plus important en séries, c’est la victoire. C’est tout ce que nous voulons. »

Alors que les Bulldogs attendent toujours de connaître leurs prochains adversaires – les Spitfires de Windsor ou les Firebirds de Flint –, Mysak a lancé des fleurs à ses dirigeants, qui ont tout mis en œuvre pour un long parcours des Bulldogs en séries.  Les acquisitions de Mason McTavish et de l’autre espoir des Canadiens, Arber Xhekaj, semblent sourire à Hamilton. McTavish totalise 19 points en 12 matchs, alors que Xhekaj performe tant sur le plan physique qu’offensif.

« Nos dirigeants ont fait du bon travail avec les échanges. Quand on arrive au Canada, on réalise à quel point c’est gros et important la coupe Memorial. Il y a tellement d’équipes qui se battent pour la gagner! »

« Je n’ai jamais joué aussi longtemps. En Tchéquie, la saison prend fin en avril. C’est plaisant d’être au cœur d’une séquence victorieuse comme la nôtre et d’avoir du plaisir. Nous sommes heureux de venir à l’aréna chaque jour, je n’ai pas l’impression que la saison est trop longue. C’est fantastique de pouvoir jouer aussi longtemps », a ajouté Mysak.

Même s’il est occupé avec ses propres séries, Mysak a également affirmé avoir un œil sur le parcours éliminatoire du Rocket, alors que l’équipe se prépare à affronter les Thunderbirds de Springfield. Mysak avait disputé 22 rencontres la saison dernière à Laval.