Lorsque le Rocket de Laval (24-26-10) a franchi le seuil des 45 matchs, il était à cinq points d’une place en séries. Son rendement de 5-7-3 depuis 15 rencontres l’a cependant repoussé à neuf points. Avec 16 parties à disputer, une qualification en séries relèverait du miracle.

 

Entre-temps, voici notre bulletin des joueurs pour les matchs 46 à 60, période qui s’est terminée vendredi soir.

 

Le 61e match du Rocket, disputé samedi soir, n’est pas compris dans l’évaluation.

 

Joueurs du Rocket présentement avec le Canadien

 

Dale Weise (AD) et Brett Kulak (D)

 

Meilleures options de rappel

 

Xavier Ouellet (D), Karl Alzner (D) et Jake Evans (C)

 

* Les joueurs sont classés selon leur production de points

 

Attaquants
 

Alex Belzile, AD, 59 matchs, 13 buts, 31 passes, 43 points et -9

Contrairement à ses coéquipiers, Belzile n’a pas pu se reposer lors de la pause du Match des étoiles, puisqu’il y a été invité. Ça a paru. Au début février, il ne jouait pas avec la même énergie, ne dérangeait pas autant ses adversaires et ne générait pas autant d’attaque qu’à l’habitude. Il a raté, vendredi, son premier match de la saison, en raison d’un virus. À ses 14 apparitions précédentes, il revendiquait 9 points (3-6) et une fiche de -5.

 

Jake Evans, C, 56-12-22-34 et -8

Evans est le premier centre du Rocket depuis novembre et joue encore plus depuis les départs de Byron Froese et de Michael Chaput. Peut-être même trop. Après tout, dans la NCAA, il était habitué à une quarantaine de matchs par saison. Récemment, il a d’ailleurs traversé une séquence de 12 rencontres sans but. Ses 8 points et sa fiche de -8 depuis 15 matchs témoignent qu’il « a de la broue dans le toupet », comme dirait Joël Bouchard.

 

Daniel Audette, AG, 55-12-20-32 et 0

Audette a ralenti depuis 15 matchs, avec seulement 5 points (4-1) et un dossier de -5. Le 6 mars, il a réussi un doublé contre Toronto. Il déjouait ainsi un gardien pour la première fois depuis le 19 janvier, puisque ses deux autres buts dans la dernière quinzaine avaient été inscrits dans un filet désert. Malgré tout, l’effort et la concentration d’Audette ont été au rendez-vous.

 

Lukas Vejdemo, C, 58-10-14-24 et +5

Quand Vejdemo a marqué à Binghamton, le 16 février, il a mis fin à une léthargie personnelle de 17 matchs! Ses 8 points (dont 4 buts) depuis 10 matchs constituent sa meilleure séquence de la saison. Les échanges de Byron Froese et Michael Chaput ouvrent les portes de deuxième centre à ce joueur rapide, efficace sur 200 pieds.

 

Alexandre Alain, AD, 59-7-16-23 et +2

Alain n’a qu’un but à ses 19 derniers matchs, mais malgré tout, il est utile au Rocket en raison de son engagement autant offensif que défensif. Alain présente d’ailleurs une fiche de +8 depuis 12 rencontres. Récemment, il s’est retrouvé à la droite de Vejdemo et une belle chimie s’est installée entre les deux recrues.

 

Alexandre Grenier, AD, 58-10-8-18 et -16

Tout est une question de constance, et non d’effort, dans le cas de Grenier. Il n’est pas capable de coller trois, quatre ou cinq bons matchs de suite. Par le passé, il nous avait habitué à environ 40 points, autant à Utica qu’à Springfield. Là, il va être chanceux d’en récolter 25. Grenier présente le pire différentiel de l’équipe, à -16, lui qui est -10 depuis 15 matchs (4 points).

 

Nikita Jevpalovs, AD, 54-9-9-18 et +3

Blessé au « haut du corps » le 22 février, contre le Manitoba, Jevpalovs n’a pas joué depuis. Sa dernière quinzaine se résume donc à 4 passes en 10 matchs, avec une fiche de +2. Dommage pour lui, car avant de se blesser, il avait retrouvé sa chimie du début de la saison avec Vejdemo.

 

Hunter Shinkaruk, AG, 42-5-5-10 et +3

Shinkaruk s’est fait « geler solide » par Jordan Murray en coin de patinoire, le 9 février à Belleville, et n’a pas joué depuis en raison d’une commotion cérébrale et d’une fracture du nez. Il a recommencé à s’entraîner cette semaine et Joël Bouchard s’attend à ce qu’il revienne au jeu dans les prochains jours. Il pourrait lui rester moins de 15 matchs pour « sauver » sa saison très difficile.

 

Michael Pezzetta, AG, 39-4-3-7 et -7

Pezzetta vient de traverser sa meilleure quinzaine de la saison, avec 5 points (2-3). Mais au-delà des statistiques, la recrue est devenue un régulier dans la formation et Joël Bouchard l’a même récemment utilisé au centre — la position où il a entamé sa carrière junior — car il aime « sa vitesse, son implication physique et son efficacité lorsqu’il est en mouvement ».

 

Alex Kile, AG, 19-4-1-5 et -3

Comme Pezzetta, Kile a profité de la dernière quinzaine pour faire sa place pour de bon sur les quatre premiers trios. Récemment, il a alterné entre l’aile gauche de la deuxième et de la troisième ligne. Son travail acharné lui a valu un deuxième contrat d’essai professionnel (PTO) avec l’équipe, le 7 mars.

 

Hayden Verbeek, C, 33-3-2-5 et -2

Verbeek a profité des derniers 15 matchs pour supplanter Phélix Martineau pour le poste de quatrième centre, en plus de marquer son premier but de la saison, le 18 février, à Belleville. Il a enchaîné avec un doublé 10 jours plus tard, à Cleveland. Sa vitesse est son principal atout. Ses deux ou trois premières enjambées doivent être les plus rapides chez le Rocket.

 

Antoine Waked, AD, 21-2-3-5 et +2

Blessé à une épaule le 25 janvier, Waked est revenu au jeu le 6 mars, contre Toronto. À ce moment, Joël Bouchard s’est encore une fois montré coloré en affirmant qu’il ne voulait « rien savoir du Waked du début de la saison ». Il reste une quinzaine de matchs au Québécois pour bâtir sur ses meilleurs moments professionnels qu’il a vécus au début janvier.

 

Morgan Adams-Moisan, AD, 9-1-0-1 et 0

Si on avait une baguette magique, on donnerait à Adams-Moisan un meilleur coup de patin. Car le sens du jeu, les mains et le tir, il les a. Mais son manque de vitesse le place parfois en position vulnérable, lui qui a jusqu’ici disputé neuf matchs à l’aile droite du quatrième trio.

 

Joe Cox, AD, 4-0-1-1 et -2

Après avoir récolté 61 points en 55 matchs avec les Everblades de la Floride, dans la ECHL, Cox a obtenu un contrat d’essai professionnel avec le Rocket, le 27 février. Depuis, il a disputé quatre matchs. Dès sa deuxième rencontre, il a été promu sur le premier trio à la droite d’Evans. Joël Bouchard estime qu’il « joue de la bonne façon ».

 

Marc-Olivier Roy, AG, 4-0-0-0 et -1

Après 12 matchs à l’essai chez les Wolves de Chicago, puis un retour à Fort Wayne dans la ECHL, Roy a obtenu un contrat d’essai professionnel du Rocket et a depuis joué quatre matchs (aucun point). On a vu, l’an dernier à Utica, qu’il était capable de tenir son bout dans la Ligue américaine. Reste à voir si on lui accordera une réelle chance de se faire valoir.

 

  • La saison de Michael McCarron est officiellement terminée, en raison d’une blessure à une épaule qui a nécessité une chirurgie.
  • Le 7 mars, le Rocket a cédé Phélix Martineau aux Komets de Fort Wayne, dans la ECHL.

Défenseurs
 

Xavier Ouellet, 31-3-16-19 et -9

Il n’y a pas que le hockey dans la vie. Les 4 points (1-3) et la fiche de -9 de Ouellet depuis 12 matchs s’expliquent par le fait qu’il a vécu en grande partie cette séquence au chevet de sa mère, qui est finalement décédée d’un cancer, le 22 février. Difficile de se concentrer à 100% en pareilles circonstances...

 

Maxim Lamarche, 58-3-14-17 et +5

Depuis le retour de Karl Alzner à Laval, Joël Bouchard a trouvé une stabilité dans ses paires défensives. Derrière les tandems Alzner-Lernout et Ouellet-Fleury, Lamarche continue de bien faire à la droite de David Sklenicka. D’abord défensif, il a même marqué dans deux matchs de suite, les 20 et 22 février.

 

Cale Fleury, 44-5-9-14 et -11

Fleury a réalisé, dans les 15 derniers matchs, que la Ligue américaine, ce n’est pas le junior. On l’a moins vu offensivement (trois points) et il a vécu des hauts et des bas défensivement (-4), à la droite de Ouellet. N’empêche qu’à 20 ans, la recrue évolue sur les deux premiers duos depuis novembre. Un exploit en soi.

 

David Sklenicka, 54-3-5-8 et +8

Le départ de son chum Michal Moravcik pour la République tchèque a semblé lui être bénéfique. Depuis, Sklenicka est sorti davantage de sa coquille. Engagé, il aime frapper, malgré son petit gabarit, et a fait grimper sa fiche à +8 en jouant avec Lamarche. Une troisième paire efficace.

 

Brett Lernout, 59-2-5-7 et +11

Lernout présente le meilleur différentiel du club, à +11. On a placé Alzner à sa gauche à son retour à Laval et depuis, Lernout montre une fiche de +7. Il garde les choses simples, bouge mieux ses pieds que jamais et distribue les mises en échec comme on est en droit de s’attendre d’un gars de 6 pi 4 po.

 

Karl Alzner, 22-1-4-5 et +8

Ceux qui croient qu’Alzner s’apitoie sur son sort à Laval, détrompez-vous. Il travaille fort, il a une attitude exemplaire et sur la glace, il a stabilisé la brigade défensive et mis Lernout en grande confiance. Un exemple parmi tant d’autres de son grand leadership? Sur la route, Alzner est souvent le premier à effectuer son entraînement d’après-match. Son intelligence compense pour son manque de vitesse à un échelon inférieur de la LNH.

 

Ryan Culkin, 6-1-0-1 et +3

Difficile pour Culkin de jouer, puisque les trois paires du Rocket font du bon boulot. Mais Joël Bouchard a suffisamment aimé ce qu’il a vu de l’ancien des Remparts de Québec pour que le Rocket échange Adam Plant à Milwaukee, il y a une semaine. Culkin est maintenant le septième défenseur.

 

Noah Juulsen, 3-0-0-0 et -1

Blessé à l’oeil gauche, Juulsen a recommencé à s’entraîner en solitaire, la semaine dernière. Le Rocket refuse de confirmer que sa saison est terminée, contrairement à ce qu’ont avancé certains médias. Si Juulsen est suffisamment rétabli, il jouera d’ici le 13 avril, date du dernier match de la saison. À suivre.

 

Gardiens
 

Charlie Lindgren, fiche de 10-14-6, moyenne de 2,93 et efficacité de ,883

Depuis son retour au jeu, le 10 janvier, Lindgren présente un dossier de 3-5-3 et une efficacité de ,871. Pire encore, il a accordé au moins 3 buts dans 10 de ces 12 départs. Pas de quoi aider son équipe dans sa quête d’une place en séries. Est-il encore blessé? Est-il secoué par les bonnes performances de McNiven? Est-il déconcentré par la tenue d’Antti Niemi en haut? Allez savoir...

 

Michael McNiven, 9-8-2, 2 jeux blancs, 2,33 et ,909

McNiven a offert 12 départs de qualité (au moins ,900 d’efficacité) lors de ses 13 dernières apparitions. À titre comparatif, Lindgren n’en a offert que 2 à ses 15 derniers matchs! Résultat: après un lent départ, McNiven présente un dossier de 8-4-2 et revendique 2 jeux blancs depuis décembre. Il doit parfois se demander ce qu’il devra faire pour jouer plus.