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Les attentes ne changent pas pour Pascal Vincent

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Alors que tous les yeux sont tournés vers Pascal Vincent après qu'il eut été nommé entraîneur-chef de l'année dans la Ligue américaine de hockey, le principal intéressé refuse de s'attribuer le moindre mérite pour expliquer les succès du Rocket de Laval cette saison.

À sa première campagne derrière le banc du club-école des Canadiens de Montréal, Vincent a mené le Rocket au sommet du classement général de la Ligue américaine. L'équipe profite d'un laissez-passer au premier tour des séries éliminatoires avant d'affronter le gagnant de la série entre les Marlins de Toronto et les Monsters de Cleveland.

« C'est un honneur qui est spécial parce qu'il est remis (en partie, NDLR) par des pairs, des gens qui font le même métier que toi, a déclaré Vincent en entrevue à RDS. Mais en réalité, ce sont des votes dirigés vers l'ensemble du personnel d'entraîneurs, pour ce qu'il a fait, par rapport aux attentes. Nous étions une des équipes les plus jeunes de la Ligue américaine… Même nous, nous ne savions pas ce qui allait arriver. Et quand une équipe a du succès, des individus sont reconnus et je me sens très, très privilégié de faire partie de cette équipe-là. »

Interrogés à savoir pourquoi le Rocket a connu autant de succès cette saison, les attaquants Laurent Dauphin et Joshua Roy ont mentionné que Vincent était débarqué dans le vestiaire lavallois avec la bonne attitude.

« Je pense que Pascal a été notre gros atout. Il nous a aidés à passer au travers de la saison, a d'abord expliqué Dauphin. Il était dans la Ligue nationale l'année dernière et aurait pu arriver ici pessimiste et déçu, mais dès le premier jour, il avait une bonne attitude et une très bonne éthique de travail. C'est ce qui nous a permis de nous rendre où nous sommes. »

« Il porte une attention particulière aux détails, a ajouté celui qui a terminé au deuxième rang des pointeurs de l'équipe. Il fait aussi confiance à ses assistants (Daniel Jacob et Martin Laperrière, NDL). Tout le monde a son mot à dire. C'est vraiment un mélange d'éthique de travail, de confiance en nous, les joueurs, et de confiance en ses adjoints. »

« Pascal a gagné le respect de ses joueurs dès le début. C'est quelque chose qui était vraiment important pour nous, a continué Roy. Ce qu'il a amené comme culture avec Dan et Lappy... tout le monde a acheté le plan. Ils expliquent nos bons résultats cette saison. »

Évidemment, les attentes des partisans ont peut-être évolué en raison des succès rencontrés par le Rocket pendant la saison régulière, mais Vincent a rappelé que l'objectif du club-école des Canadiens demeure exactement le même, séries éliminatoires ou pas.

« Quand nous parlons de séries éliminatoires, nous parlons surtout de la mentalité que nous voulons avoir dans les bons moments comme dans les mauvais, a conclu Vincent. Je vais vouloir voir une équipe confiante, qui va continuer d'être structurée. Nous sommes rapides et capables de jouer plein de styles de jeu (physique, défensif ainsi qu'offensif).

« Mais nous sommes ici pour développer et nous ne changeons pas de cap. Cela dit, les séries vont nous permettre d'évaluer encore mieux les joueurs. Nous allons ainsi peut-être voir des choses différentes (positives ou négatives) par rapport à la saison régulière. »