Les Thunderbirds ont finalement montré leurs vraies couleurs dans ce match ultime qui a causé l’élimination du Rocket de Laval, mercredi soir. Leur unité d'avantage numérique, qui avait été neutralisée en 29 occasions, a finalement produit deux buts.

Cayden Primeau a encore une fois été remarquable, mais le Rocket n'a pas été en mesure de s'imposer, manquant d'énergie pour renverser la vapeur.

« Ils sont bien sortis, ils ont marqué le premier but. Il faut leur donner le crédit, je pense que ç’a été leur meilleur match de la série, a analysé l'entraîneur-chef Jean-François Houle. Ils ont mis beaucoup de pression sur nous et ils ont réussi à compter sur leur avantage numérique. Ils avaient le vent dans les voiles. »

« Ils ont été un peu plus opportunistes que nous; on a eu des chances de scorer aussi, mais ça n’a pas rentré, a pour sa part dit Xavier Ouellet, qui a amassé 9 points en 15 rencontres éliminatoires. Ç’a été une série extrêmement serrée, je pense que chaque match aurait pu aller d’un côté ou de l’autre. »

Charlie Lindgren a joué le match de sa vie. Après le match, il reconnaissait qu'il voulait à tout prix éliminer son ancien club dans cette série. Il en faisait une affaire personnelle et son jeu l'a démontré dans le match 7, avec une performance extraordinaire.

« Ça fait longtemps que je me suis senti aussi bien. Je n'aurais pas pu espérer un meilleur scénario, a indiqué Lindgren, qui a réalisé un jeu blanc avec 34 arrêts pour envoyer son équipe en finale. J'ai vécu beaucoup d'émotions. Notre groupe est incroyable. »

« C'est la plus belle année de ma carrière. Ce fut tout un parcours! »

Le capitaine Xavier Ouellet et les vétérans de l'équipe réalisent qu'ils ratent une opportunité qui passe rarement dans une carrière. Mais le groupe demeure fier du parcours qui demeurera gravé dans leurs mémoires pour plusieurs raisons.

Rocket 0 - Thunderbirds 4

« Ce n’est pas facile. Je suis extrêmement fier du groupe de joueurs qu’on avait. On a vraiment tout donné. C’est dur à accepter en ce moment, mais personne dans la chambre ne peut avoir des regrets », a affirmé Ouellet.

« C’est une très belle gang de joueurs, on a le cœur gros. Je suis content de l’effort qu’ils ont donné », a de son côté dit Houle.

« Tout le monde s’entendait bien, tout le monde poussait dans la même direction, d'ajouter Rafaël Harvey-Pinard. On peut être fier de notre parcours, on a tout donné. Je ne suis pas sûr qu’au début ou au milieu de saison les gens s’attendaient à ce qu’on se rende en demi-finale et qu’on perde dans un match no 7 »

Les Thunderbirds accèdent à la finale de la coupe Calder pour la première fois de leur histoire. Springfield a remporté le championnat de la Ligue américaine en 1990 et 1991, à l'époque où l'équipe portait le nom des Indians.

La série finale s'amorcera dimanche après-midi à Chicago.