Claude Giroux a accepté moins d'argent pour rester avec les Sénateurs
Claude Giroux aurait pu choisir d'aller voir ailleurs et pour beaucoup plus. Il aurait pu changer d'équipe parce que des options étaient sur la table, mais il a choisi de rester avec Sénateurs d'Ottawa.
C'est ce qu'il a indiqué au confrère Bruce Garrioch du Ottawa Citizen.
Giroux a accepté un contrat d'un an à un salaire de base de deux millions de dollars, contrat auquel il pourrait ajouter jusqu'à 4,75 millions selon ses performances. Il s'agit tout de même d'une réduction de salaire par rapport aux 6,5 millions qu'il touchait chaque saison depuis 2022 quand il s'est joint à la formation de la capitale fédérale.
L'objectif de Giroux était de contribuer à mener les Sénateurs jusqu'aux séries éliminatoires, ce qu'il a réussi à faire ce printemps avec une balade de six parties de séries contre les Maple Leafs de Toronto.
Giroux, 37 ans, croyait que les négociations iraient plus rondement puisque les discussions avec son agent Pat Brisson ont quand même commencé en mai, mais l'entente ne s'est concrétisée que 48 heures avant l'ouverture des joueurs autonomes.
Le directeur général Steve Staios a déclaré mardi que les négociations avec Giroux avaient été difficiles. « Ce fut l'un des débuts de négociation les plus difficiles, car il faut être juste envers le joueur. Sans vouloir entrer dans les détails, mais au fil du processus, l'objectif était de faire grandir l'équipe et de gagner. »
Staios ne s'est pas caché pour dire que la baisse de salaire acceptée par Giroux a permis aux Sénateurs de mettre sous contrat le vétéran joueur de centre Lars Eller, qui a conclu un pacte d'un an et d'une valeur de 1,25 million avec la possibilité d'ajouter des bonis de performances d'un million.
Jusqu'à dix équipes auraient frappé à sa porte de Giroux, dont les Canadiens de Montréal. L'athlète originaire de Hearst a avoué avoir pris en considération plusieurs facteurs avant d'accepter l'offre des Sénateurs, mais il y en a un qui a fortement pesé dans la balance. « Quand on devient joueur autonome, il faut examiner ses options. C'est la vie. Mais chaque fois que ma famille en parlait, on se disait toujours qu'on aimait être ici. On aimait les partisans. J'adore mes coéquipiers. On aimait tout ici. Alors, plus on en parlait, plus on en parlait, et c'était ce qu'on voulait. »
Giroux aurait pu toucher plus d'argent ailleurs, mais il n'était pas question qu'il passe les prochains mois loin de sa famille, qui est bien installée à Ottawa. « Ce n'est pas vraiment une question d'argent. C'est ce que nous avons bâti ces dernières années. Ce ne sera pas facile l'année prochaine ; les équipes vont nous attendre. Il nous reste encore beaucoup de travail à faire, mais c'est le travail que je veux faire avec mes coéquipiers, et j'en suis heureux. »