Le 27 décembre dernier, Cédric Paquette a reçu une nouvelle qu’il n’attendait plus.

Quelques jours avant l’ouverture des camps d’entraînement dans la LNH, le Québécois a dû quitter les champions de la Coupe Stanley pour se joindre une équipe en pleine reconstruction, les Sénateurs d’Ottawa.

Depuis sa sélection en 4e ronde par le Lightning de Tampa Bay en 2012, Paquette n’avait jamais quitté l’organisation floridienne, disputant les six dernières saisons sous le chaud soleil de la Floride après un bref passage avec le club-école de l’équipe, le Crunch de Syracuse.

À son arrivée dans la capitale nationale, le joueur de soutien a eu à se placer en quarantaine, ratant les premiers jours du camp d’entraînement des Sénateurs. Après la surprise de l’échange, une autre surprise l’attendait en sautant sur la glace avec ses nouveaux coéquipiers.

« Ma première pratique a été pour moi la plus intense que j’ai eue dans les trois ou quatre dernières années. J’ai fait sept jours de quarantaine, j’ai ensuite profité de la Coupe en Floride et une autre quarantaine en revenant ici, je n’étais pas superbe forme, » a affirmé le natif de Gaspé avec franchise.

Pendant son confinement dans une chambre d’hôtel d’Ottawa, Paquette a pu voir à l’œuvre un jeune prodige au sein de l’équipe allemande lors du Championnat mondial junior. Ce troisième choix au total au dernier repêchage de la LNH allait devenir son nouveau coéquipier, Tim Stützle.

« Stützle a un talent exceptionnel. C’est incroyable, son patin est fluide et explosif. Il est vraiment intelligent. Il va ralentir le jeu et faire une passe soulevée de l’autre côté de la patinoire pour un gars en échappée. Il est vraiment mature comme jeune, il parle à tout le monde, il est vraiment gentil et respectueux. Je pense qu’il va avoir un bel avenir dans la ligue », a souligné l’attaquant de 27 ans qui compte maintenant utiliser son expérience à titre de champion de la Coupe Stanley pour aider les nombreux jeunes chez les Sénateurs.