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AVANT-MATCH STARS-SÉNATEURS

Matt Duchene ne doit pas céder à la panique. Non seulement cela, mais le principal concerné doit absolument éviter de « surjouer » en ce jeune début de saison.

Toujours à la recherche de son premier filet de la saison, Duchene, qui a accumulé quatre passes et qui affiche un différentiel de moins-3, tend à démontrer une certaine impatience et des signes d’anxiété face à sa non-production offensive dans les premières semaines d’activité de la Ligue nationale de hockey.

Forcer son talent comme il semble le faire actuellement, connaissant son esprit de compétiteur, a pour effet de le rendre crispé lors des moments critiques, alors qu’il a tendance à précipiter certaines de ses actions. On rappelle que ce dernier deviendra joueur autonome sans compensation à la fin de la présente saison.

Il s’agit d’une question de temps, peut-être, mais un fait demeure : Duchene a de la pression, surtout lorsqu’on se rappelle qu’il a été acquis à fort prix la saison dernière, presque un an jour pour jour, dans une transaction à trois équipes.

L’athlète de 27 ans est reconnu pour sa vitesse et pour ses qualités de marqueur et de passeur. Il est également animé par une passion et une fougue qui ne peuvent être remises en question.

L’une des plus grandes critiques que l’on pourrait lui faire est de vouloir trop en faire trop présentement, une étiquette qui lui a été collée à la peau lors de certaines saisons précédentes avec l’Avalanche du Colorado; une formation qui l’avait repêché 3e au total lors de la séance de sélection de 2009 tout juste derrière John Tavares (Islanders de New York) et Victor Hedman (Lightning de Tampa Bay).

Duchene représente un chaînon important dans l’édition actuelle, et ce, en raison de la forte présence de recrues et de joueurs inexpérimentés au sein de la formation des Sénateurs d’Ottawa. Comme tout bon vétéran, il devra regagner en confiance et en autorité.

Il devra élever la qualité de son jeu et, par le fait même, mieux contrôler ce qu’il peut contrôler. Tout cela, en demeurant centré sur le moment présent et en ne se laissant pas distraire sur ce que l’avenir lui réserve.

Chris TierneyChris Tierney : polyvalent comme Guy Boucher les aime!

Polyvalent et méconnu de plusieurs, Chris Tierney offre présentement une qualité de jeu intéressante aux Sénateurs, lui qui a fait partie de cette mégatransaction impliquant le défenseur d’exception Erik Karlsson en septembre dernier.

Au-delà de sa contribution offensive, lui qui en est à sa 5e saison dans la LNH, le principal concerné impressionne actuellement tant par la qualité de son jeu offensif que défensif.

Utilisé à toutes les sauces par son entraîneur, avec une moyenne de 17 à 18 minutes par partie, son sens des responsabilités dans les deux sens de la patinoire, son sens du jeu, son engagement dans les trois zones et son efficacité dans le cercle des mises en jeu représentent les points forts de Tierney. Un type de joueur qu’affectionne au plus haut point le coach, Guy Boucher.

Privé des services du Gatinois Jean-Gabriel Pageau (tendon d’Achille) pour une bonne partie de la saison, Tierney représente en ce moment ce que l’on peut considérer comme un fidèle soldat, et ce, peu importe la charte de profondeur actuelle.

Évoluant dans l’ombre de Joe Thornton et de Logan Couture au cours des dernières saisons chez les Sharks de San Jose, le centre de 24 ans a su saisir la chance qui lui a été accordée. Ce dernier a atteint la marque personnelle de 17 buts et 30 aides pour un total de 40 points l’an dernier en Californie.

Étiqueté au profil de 3e centre au niveau de la LNH, Tierney, animé par la soif d’apprendre et de progresser, profite de la conjoncture du moment chez les Sénateurs pour faire sa place.

Le natif de Keswick, en Ontario, qui est issu d’un environnement gagnant (London, OHL et San Jose, LNH), nous pousse à être de plus en plus curieux quant à sa progression potentielle au cours des années futures.

Marc-André FleuryGolden Knights de Vegas : apprendre à gérer les attentes?

Sans penser nécessairement que le carrosse est en train de se changer en citrouille, tout ça en raison de fortes attentes créées par les succès de l’an dernier, les Golden Knights de Vegas connaissent tout simplement un départ brouillon.

Début de saison inquiétant, et ce, à plusieurs niveaux, autant dans les colonnes des buts pour que des buts contre, que dans l’inefficacité des unités spéciales.

Au-delà de quelques blessures qui affligent la formation du Nevada, il était tout à fait normal de voir cette formation être attendue de pied ferme par la forte majorité de ses adversaires cette saison.

Servant de modèle et de référence à plusieurs égards, en raison des succès instantanés à leur première saison, l’effet-surprise combiné à l’obligation de résultat représentera le principal défi de la formation de Gerard Gallant.

Dominants dans plusieurs facettes de jeu la saison dernière, les Knights doivent se réapproprier le plaisir perdu et redécouvrir l’adrénaline de la précédente saison. Cela demeura un exercice plus complexe qu’anticipé, en raison du milieu plus que compétitif que représente la LNH.

L’impossibilité de satisfaire instantanément devra faire place à la patience, une qualité qui sert bien l’entraîneur de carrière, Gallant, qui devra trouver une solution aux différentes problématiques de ce début de saison.

Ayant disputé cinq de leurs six premiers matchs loin de leur domicile, le fait d’être de retour devant leurs fidèles partisans lors de leurs cinq prochaines sorties devrait fort possiblement permettre de replacer les choses, lentement, mais sûrement.

Entre-temps, les Golden Knights peuvent toujours compter sur la présence du vétéran gardien de but, Marc-André Fleury, qui en raison de sa tenue exceptionnelle face aux Flyers de Philadelphie a permis à son équipe de retrouver le chemin de la victoire grâce à un jeu blanc dans un gain de 1-0.

Roberto LuongoLigue nationale : un gardien de but québécois à l’honneur!

Un gros bravo à Roberto Luongo, un ancien de la Ligue de hockey junior majeur du Québec et de la Ligue midget AAA du Québec, pour avoir franchi l’étape des 1000 matchs disputés dans la LNH.

Sans l’ombre d’un doute, le natif de Saint-Léonard (Montréal) doit être extrêmement fier de cet accomplissement personnel, qui a été nourri de sacrifices et d’une importante obligation de performer soir après soir.

Bref, il s’agit d’un athlète qui, par son sens de l’humour, ne peut laisser personne indifférent. Il est également habité par une discipline exemplaire et par un souci du détail qui mérite la reconnaissance du milieu.

Félicitations!