Une division à 100 % canadienne lors du retour de la LNH ferait sans doute bien des heureux au pays, mais ne comptez pas le propriétaire des Sénateurs d’Ottawa Eugene Melnyk parmi ceux-ci.

 

Pourquoi? C’est simple, Melnyk ne croit pas vraiment aux chances de son club.

 

« Non », a-t-il répondu au The Bob McCown Podcast lorsque questionné à savoir si l’idée d’une division toute canadienne lui plaisait. « Je vais vous expliquer pourquoi, c’est une raison hockey. Ce n’est pas notre année. Je crois que nous serons compétitifs, mais c’est l’année où tous les clubs canadiens sont meilleurs. Chacun d’entre eux, incluant le mien. Mais le mien n’en est encore qu’au début de son ascension. Tous les autres clubs étaient déjà bons et ils se sont améliorés. »

 

Les Sénateurs sont la seule équipe canadienne à ne pas avoir accédé aux éliminatoires de la LNH lors de sa relance en août dernier.

 

« D’un point de vue hockey, c’est excitant. On jouerait beaucoup contre Montréal, Toronto et Winnipeg. C’est bien. On va affronter les autres clubs canadiens. C’est bien aussi, mais d’un point de vue hockey, ce serait une division très, très, très relevée. On ne jouerait pas contre des équipes plus faibles. Elles sont toutes bonnes. »

 

En pleine reconstruction, les Sénateurs ont sélectionné Tim Stuetzle au troisième rang du dernier repêchage de la LNH. Ils ont de plus ajouté Evgeni Dadonov, Matt Murray, Alex Galchenyuk, Josh Brown, Austin Watson et Eric Gudbranson à leur formation depuis la fin de la dernière campagne.