Dans un an à Sotchi, l’équipe canadienne s’attaquera à la défense de son titre olympique. Si la tâche s’annonce ardue, la composition de cette formation l’est tout autant.  Après mûre réflexion, voici mes choix.

Attaquants :

  • Sidney Crosby
  • Steven Stamkos
  • Patrice Bergeron
  • Eric Staal
  • Jonathan Toews
  • John Tavares
  • Rick Nash
  • Claude Giroux
  • Jordan Eberle
  • Jamie Benn
  • Ryan Getzlaf
  • Corey Perry
  • Mike Richards

En pouvant compter sur Sidney Crosby et Jonathan Toews, deux revenants, de même que Claude Giroux, dont on connaît le talent et le caractère, disons que le Canada serait bien nanti sur la ligne de centre. Construire une équipe autour de joueurs de cette trempe, c’est une situation rêvée. Avec eux, on ne peut se tromper.

John Tavares et Patrice Bergeron pourraient également s’acquitter parfaitement d’un rôle au centre d’un trio.

Sur les ailes, les Steven Stamkos, Rick Nash, Ryan Getzlaf, Jamie Benn et compagnie risqueraient d’être les premiers bénéficiaires d’autant de profondeur et de talent au poste de centre.

Vous remarquerez de plus que j’ai réservé une place au jeune Jordan Eberle. Surpris? Vous ne devriez pas. Avec Équipe Canada Junior, le joueur des Oilers d’Edmonton a démontré à maintes reprises qu’il excelle sous pression lors de situations critiques. Sa présence procurerait à l’équipe canadienne énergie, dynamisme, caractère, et surtout, du talent à l’état pur.

Défenseurs :

  • Shea Weber
  • Drew Doughty
  • Duncan Keith
  • Kristopher Letang
  • Brent Seabrook
  • Alex Pietrangelo
  • Marc Staal

En défensive, Drew Doughty, Duncan Keith, Brent Seabrook et Shea Weber méritent d’être de retour après avoir mené le Canada à l’or en 2010 à Vancouver.

Doughty, alors âgé d’à peine 20 ans, avait à mon avis été la surprise du tournoi. Tout comme Keith, Kristopher Letang et Alex Pietrangelo, le défenseur des Kings de Los Angeles offrirait beaucoup de mobilité et de vitesse à l’unité. Des qualités essentielles pour connaître du succès sur une patinoire aux dimensions olympiques.

Parmi les p’tits nouveaux, notons la présence de Pietrangelo dans mes sélections. Louangé par son entraîneur-chef Ken Hitchcock depuis deux ans déjà, l’arrière des Blues de St.Louis a le potentiel de devenir l’un des cinq meilleurs joueurs de sa position dans la LNH.

Hitchcock, qui en a vu d’autres et qui est associé au programme national depuis longtemps déjà, n’hésite pas dire de Pietrangelo qu’il est un Nicklas Lidstrom en devenir. Une comparaison tout à fait valable et respectable.

Marc Staal serait quant à lui le septième défenseur de cette équipe. Efficace en désavantage numérique, il pourrait être précieux au Canada.

Au sein de cette unité défensive, on retrouverait donc de tout. De la vitesse, du muscle et une touche offensive.

Gardiens :

  • Carey Price
  • Roberto Luongo
  • Marc-André Fleury

Si je me fie au développement de ces trois gardiens, Carey Price risque d’être le meilleur au pays au moment où les Olympiques s’amorceront.  C’est sans compter que le portier du Canadien possède une certaine expérience internationale.

Price a notamment démontré tout son calme et sa concentration en fusillade face aux États-Unis en demi-finale des Championnats mondiaux juniors de 2007. Crouler sous la pression, ce n’est pas son genre.

En cas de défaillance de Price, le Canada pourrait toujours se rabattre sur l’expérience du Québécois Roberto Luongo. Comme gardien numéro 3, j’ai opté pour Marc-André Fleury, mais j’ai aussi pensé à Cam Ward.

La nouvelle garde

Avec un seul joueur âgé d’au moins 30 ans (Roberto Luongo), j’opterais donc pour la nouvelle garde canadienne.

Bien qu’un choix indiscutable, prenons Crosby à titre d’exemple. Le joyau des Penguins de Pittsburgh n’a peut-être que 25 ans, il compte néanmoins sept ans d’expérience déjà chez les professionnels, en plus de tout son bagage international. C'est aussi le cas de plusieurs autres joueurs canadiens.

Les Stamkos, Toews, Giroux, Tavares et Eberle sont peut-être jeunes, mais ils sont déjà en mesure de mener le pays à la terre promise. Depuis le dernier lock-out en 2004, la LNH s’est métamorphosée. Elle s’est rajeunie et les joueurs de talent contribuent plus tôt dans leur carrière.

En jumelant les membres de cette nouvelle garde canadienne à 14 autres joueurs ayant représenté le Canada à Vancouver, vous obtenez à mon avis la meilleure équipe qui soit à l’heure actuelle.

Propos recueillis par Mikaël Filion