TOKYO – Un officiel olympique de Tokyo a promis des Jeux propres, s'engageant à améliorer la qualité de l'eau au site du marathon de nage et du triathlon, et aussi à bannir quatre compagnies de construction accusées de collusion.

Toshiro Muto, le chef de la direction du comité organisateur des JO de 2020, s'est ainsi prononcé après une réunion du comité exécutif, mercredi.

L'an dernier, les concentrations de E. coli étaient 21 fois plus hautes que la limite dans le secteur Odaiba, dans la baie de Tokyo. Des bactéries fécales ont aussi été détectées.

Les officiels disent que le problème vient surtout des fortes pluies de 2017. Les organisateurs répondent que des écrans immergés seront mis à l'essai en 2018.

« Nous installerons des filtres spéciaux pour bloquer les impuretés, a dit Muto. C'est probablement l'une des mesures efficaces à notre disposition. »

L'an dernier, les standards pour un marathon de nage n'ont été respectés que 10 jours sur 26 (six jours sur 26 pour le triathlon).

Muto dit que les organisateurs vont s'assurer que la qualité de l'eau est de haut niveau. Le CIO identifie la qualité de l'eau comme l'un des rares soucis de la capitale japonaise.

L'Olympiade brésilienne de 2016 a été ternie par la pollution dans la baie de Guanabara, où se tenait la voile. La ville de Rio de Janeiro y déverse une bonne partie de ses eaux non traitées. Les athlètes en avaient plein les bras à essayer d'éviter les débris flottants.

Le dossier de collusion pour une ligne de train à haute vitesse impliquerait Taisei, Kajima, Obayashi et Shimizu. Pour l'instant, ces compagnies ne recevront pas de nouveaux contrats en lien aux Jeux olympiques.

En juillet, Muto espère réunir le comité exécutif à Fukushima, préfecture où un réacteur nucléaire a été endommagé lors du tremblement de terre et du tsunami de 2011.