RIO DE JANEIRO, Brésil -  Le Brésil entend redevenir maître chez lui à Rio dans le tournoi olympique de volleyball, deuxième sport collectif le plus populaire dans le pays après l'intouchable s.

Pour les Brésiliens, no 1 mondiaux, il s'agit également d'une reconquête. Après leur triomphe à Athènes en 2004, ils ont trébuché à deux reprises en finale, alors qu'ils étaient grands favoris, en 2008 contre les États-Unis et en 2012 face à la Russie (après avoir mené 2 sets à 0 et avoir eu des balles de match).

Devant les 12 000 supporteurs du Maracanazinho, temple du volley situé à deux pas de celui du football, la « Seleçao » a tout pour réussir, à commencer par l'expérience incomparable de son sélectionneur, le déjà légendaire Bernardinho, champion olympique, trois fois champion du monde et huit fois vainqueur de la Ligue mondiale, dont le fils, Bruno, est le passeur de l'équipe.

Cinq équipes semblent capables de priver le Brésil d'un troisième sacre après 1992 et 2004: la Russie du géant Dmitriy Muserskiy (2,18 m), tenante du titre, la Pologne, championne du monde en battant les Brésiliens en finale en 2014, les États-Unis, médaillés d'or en 2008, l'Italie toujours présente, et la France, championne d'Europe et valeur montante.

Chez les dames, les Brésiliennes sont doubles tenantes du titre et candidates à leur succession. Leurs principales rivales seront les Américaines, championnes du monde, les Chinoises, vainqueurs de la Coupe du monde, les Russes, championnes d'Europe, et peut-être les Italiennes, voire les Serbes.