Les lugeurs russes sont exclus des Jeux de Milan-Cortina en 2026
Les lugeurs russes, comprenant même ceux qui ont évoluent sous bannière neutre, ont été exclus des Jeux olympiques de Milan-Cortina en 2026, a annoncé la fédération qui chapeaute la discipline sur la planète mercredi.
La Fédération internationale de luge (FIL) a voté en faveur du maintien de la suspension des Russes des événements internationaux, une décision qui avait été annoncée initialement en 2022, lors de l'invasion de l'Ukraine par le pays du président Vladimir Poutine.
Les athlètes ont cité des préoccupations associées à la «sécurité, aux quotas olympiques, à l'adhésion à la politique antidopage et à l'équité» lorsqu'ils ont été consultés par la FIL en prévision des prochains JO d'hiver, qui commenceront le 6 février 2026.
«Avec cette décision, la FIL affirme de nouveau sa volonté de défendre l'intégrité, la sécurité et la solidarité dans le sport international», pouvait-on lire.
L'équipe russe avait envoyé 10 lugeurs aux Jeux de Pékin en 2022 — qui s'étaient terminés quatre jours avant l'invasion russe de l'Ukraine — et remporté une médaille de bronze, celle de Tatyana Ivanova, dans l'épreuve individuelle féminine.
Aux Jeux de Paris en 2024, la Russie et son allié militaire, le Bélarus, avaient été exclus des sports d'équipe, bien que certains de leurs ressortissants évoluant dans des disciplines individuelles pouvaient soumettre leur candidature pour l'obtention d'un statut neutre leur permettant de performer. Au total, 32 athlètes ont reçu leur certification du Comité international olympique, après avoir été soumis à un test d'admissibilité qui stipulait qu'ils ne devaient pas avoir soutenu publiquement l'invasion de l'Ukraine ni entretenir de liens avec les forces de sécurité ou l'armée de leur pays.
Deux scrutins ont eu lieu mercredi au congrès de la FIL: l'exclusion des Russes a été maintenue à 24-7, et les électeurs ont voté à 24-8 contre la proposition de développer un programme de certification des athlètes russes.
«Ces résultats correspondent à notre responsabilité collective de défendre la compétition juste et sécuritaire, a déclaré le président de la FIL, Einars Fogelis, par voie de communiqué. Nous respectons la pluralité des opinions au sein de notre communauté, surtout chez nos athlètes.»