BUDAPEST, Hongrie - La Russie et l'Iran font partie des nombreuses nations qui perdront des places en haltérophilie aux prochains Jeux olympiques en raison de dopage répété au cours des années.

La Fédération internationale d'haltérophilie (IWF) a publié de nouvelles règles qui limiteront les pays ayant accumulé plus de 20 cas de dopage depuis juillet 2008 à une place chez les hommes et une place chez les femmes lors des Jeux olympiques de Tokyo en 2020.

Des puissances en haltérophilie comme la Russie, le Kazakhstan, l'Azerbaïdjan, l'Arménie et le Bélarus seront toutes affectées par cette nouvelle règle. La porte-parole de l'IWF, Lilla Rozgonyi, a affirmé que la fédération pourrait bannir ces pays si d'autres cas font surface.

L'Inde et l'Iran tombent dans la deuxième catégorie avec entre 10 et 20 cas confirmés de dopage depuis juillet 2008. Ces pays pourront inscrire deux hommes et deux femmes aux Jeux de Tokyo.

Les autres pays pourront inscrire jusqu'à quatre hommes et quatre femmes aux Jeux d'été de 2020.

De nouveaux tests sur des échantillons récoltés aux Jeux de 2008 et 2012 ont révélé 49 nouveaux cas de dopage. Dans une des compétitions des Jeux de 2012, six des sept premiers athlètes au classement ont été disqualifiés.

À la suite de ces nouveaux cas de dopage, le Comité international olympique a réduit l'importance de la compétition d'haltérophilie aux Jeux olympiques de 2020. La nouvelle règle permettra de punir plus sévèrement les pays qui sont responsables de ces sanctions.

La Russie avait été bannie des compétitions d'haltérophilie aux Jeux de 2016 puisque l'IWF avait jugé que l'utilisation répétée de produits dopants par cette nation avait terni l'image du sport. Neuf pays, dont la Russie et la Chine, ont été bannis des Championnats mondiaux de 2017 en raison de dopage à répétition.