MONTRÉAL - Maxence Parrot devait rencontrer les médias, mardi, à Montréal, et faire le point au sujet de ses traitements de chimiothérapie qu'il doit subir afin d'enrayer un lymphome de Hodgkin. Mais la fatigue a eu raison de lui.

Il ne s'agit toutefois pas d'un recul face à la maladie, a tenu à préciser sa relationniste, Dominique Ladouceur, mais bien d'une baisse d'énergie liée à son dernier traitement, auquel il s'est soumis mercredi passé au Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke.

« Il est complètement à plat à la suite de ce traitement, trop même pour se déplacer, a-t-elle indiqué. C'est vraiment à contrecoeur qu'il a dû annuler, mais le corps ne suivait pas du tout ce matin. »

Parrot a annoncé en janvier dernier être atteint de ce lymphome de Hodgkin. Le médaillé d'argent en slopestyle aux derniers Jeux olympiques d'hiver a immédiatement mis fin à sa saison afin d'entreprendre une série de 12 traitements de chimiothérapie.

« Pour l'instant, le pronostic est bon, mais à mi-chemin de son protocole de traitement, on ne peut se prononcer davantage sur son état de santé », a souligné Ladouceur.

C'est une bosse au cou, découverte en novembre dernier, qui a mis la puce à l'oreille de Parrot, qui est âgé de 24 ans. Après avoir subi une biopsie, Parrot a connu le verdict le 21 décembre dernier: lymphome de Hodgkin classique de stade IIA, ou stade précoce.

Il souhaitait d'abord participer aux X-Games en janvier dernier avant d'entreprendre ses traitements, mais ses médecins lui ont alors expliqué qu'un cancer qu'on ne soigne pas est un cancer qui nous tue. Parrot a immédiatement changé ses plans.

Le lymphome de Hodgkin est un cancer relativement rare, selon Lymphome Canada. De manière générale, il représente environ 0,5 pour cent des cancers et 15 pour cent des lymphomes diagnostiqués. Chaque année au Canada, on diagnostique le lymphome de Hodgkin chez environ 900 personnes.

Parrot prévoit maintenant rencontrer les médias un peu plus tard, possiblement en mai. Comme il y a deux semaines d'écart entre chaque traitement, le résident de Shefford prévoit cette rencontre lors de la deuxième semaine suivant son dernier traitement.