Qualifié pour la finale du Championnat Canadien, le CF Montréal peut maintenant se retourner vers sa mission d’atteindre les séries en MLS. Le match de samedi à New York face aux Red Bulls sera suivi de rencontres à domicile face à Houston et Orlando.

 

Les trois matchs nuls à ses trois dernières sorties ne sont pas idéaux, mais ils maintiennent le XI montréalais au plus fort de la course.

 

Un c’est bien, mais...

 

Lors de ses 13 derniers déplacements de MLS, une seule fois le CF Montréal a inscrit plus d’un but. C’était dans une victoire de 4-2 le 15 septembre, alors qu’Orlando était réduit à 10 après 25 minutes.

 

En revanche, il n’a jamais encaissé plus de 2 buts sur la route sous Wilfried Nancy. Il a encaissé un but ou moins dans 9 de ses 16 matchs à l’étranger en championnat. Solide.

 

Montréal a ce qu’il faut pour tenir en défense. Surtout contre une équipe qui a marqué plus d’un but dans un seul de ses 16 derniers matchs.

 

C’est en attaque qu’il faut débloquer. En marquant deux fois au Red Bull Arena, les visiteurs se donneraient d’excellentes chances de victoire.

 

En ce sens, un possible retour de Romell Quioto, combiné à celui de Lassi Lappalainen, qui a joué pour la première en un mois mercredi, serait un énorme boost.

 

Le Hondurien est maintenant sur le carreau depuis un mois. Son équipe nationale avait annoncé une absence d’au moins trois semaines.

 

Dominer le milieu

 

Si la disponibilité de Quioto sera évaluée vendredi, celle de Victor Wanyama a été confirmée par son entraîneur jeudi.

 

Le Kenyan a raté les trois derniers matchs et son absence se fait sentir. Physiquement, le milieu de terrain en moins imposant. Les joueurs semblent plus souvent se marcher sur les pieds et la circulation du ballon est moins fluide.

 

Reposé par près d’un mois sans jouer Wanyama aura un énorme rôle à jouer pour insuffler de l’énergie à une équipe dont le jeu a été décevant sur les deux derniers matchs.

 

Embrasser sa nouvelle identité

 

Un résultat à New York pourrait s’avérer un grand coup d’épée dans l’eau si les hommes de Nancy n’enchaînent pas sur les deux derniers matchs de l’année.

 

Deux rencontres qu’ils auront l’avantage de disputer dans la fraîche (froide) température montréalaise de novembre. Face à des équipes du sud des États-Unis en plus.

 

À ce stade-ci de la saison, j’aimerais plus entendre parler de cet avantage compétitif que je crois bien réel. C’est là où la nouvelle identité choisie par l’organisation l’hiver dernier devrait prendre tout son sens.

 

Globalement, le nouveau slogan du club cadre avec l’équipe que l’on voit sur le terrain cette saison. Elle ne va peut-être pas systématiquement Droit Devant, mais elle va beaucoup plus vers l’avant que dans le passé. C’est cohérant.

 

Après avoir dévoilé le nouveau maillot avec Samuel Piette dans un bain de glace, je trouverais tout aussi cohérant qu’on embrasse avec enthousiasme le fait de jouer au Stade Saputo à 7 semaines de Noël. Qu’on le célèbre et qu’on en fasse un objectif à atteindre et revivre à chaque automne.

 

De part et d’autre, je comprends que le rebrand a laissé des cicatrices qu’on soigne toujours. C’est peut-être ce qui explique que la chose soit devenue un sujet un peu tabou au cours des six derniers mois.

 

Je crois tout de même que si le club a toujours l’intention d’aller au bout de l’opération, la prochaine semaine donnera une magnifique opportunité de mettre sa nordicité de l’avant.

 

À titre comparatif, malgré le froid et la pluie, j’ai bien apprécié mon expérience au stade mardi dernier pour voir nos médaillées olympiques.

 

Le classement dans l'Est :

 

Classement dans l'Est le 28 octobre 2021