MOSCOU - L'Allemagne a de toute évidence beaucoup de profondeur pour la Coupe du monde de soccer. Tellement, en fait, que Leroy Sane, la recrue par excellence de la Premier League, n'a même pas pu percer la formation.

Le problème du pays champion en titre cette année en est un d'unité sur le terrain, et l'Allemagne n'a gagné qu'un seul de ses six derniers matchs préparatoires : 2-1 contre l'Arabie saoudite la semaine dernière.

La défense du titre des Allemands commencera contre un adversaire familier, le Mexique.

Lorsque les deux clubs s'étaient affrontés en Russie l'an dernier en demi-finales de la Coupe des Confédérations, les Allemands ont rapidement pulvérisé tous les espoirs des Mexicains de l'emporter. Leon Goretzka a marqué deux buts dans les huit premières minutes de jeu, en route vers une écrasante victoire de 4-1 à Sotchi.

Les deux pays s'affronteront dimanche au stade Luzhniki de Moscou, dans l'un des duels les plus relevés de la phase préliminaire.

« Nous ne pouvons les sous-estimer, même si nous sommes parvenus à les battre de manière décisive l'an dernier à la Coupe des Confédérations, a mentionné le milieu de terrain Sami Khedira au site internet de la Fédération allemande de soccer. Nous prenons ce défi très, très sérieusement, et encore davantage puisqu'il s'agit de notre premier match dans cette Coupe du monde. »

Malgré la profondeur de l'Allemagne, seuls 10 joueurs qui ont soulevé le trophée en 2014 sont de retour cette fois-ci. Cette situation est principalement attribuable à la pépinière de talent qui émane des quatre coins de l'Allemagne, avec des joueurs tels que Julian Brandt et Timo Werner, sans oublier l'entrée en scène de Marco Reus, qui aurait participé à la Coupe du monde au Brésil il y a quatre ans s'il n'avait pas été blessé.