Vous pourrez suivre la petite finale entre la Belgique et l'Angleterre samedi dès 10 h sur les ondes de RDS et à RDS.ca

AVANT-MATCH | JEU DE PRÉDICTIONS

SAINT-PÉTERSBOURG, Russie – Ce n'est pas celle qu'ils auraient aimé jouer, mais les Belges et les Anglais disputeront samedi la petite finale de la Coupe du monde à Saint-Pétersbourg. Un match pour la troisième place au goût forcément amer mais qui couronne deux brillants parcours.

La Belgique et l'Angleterre se sont déjà affrontés au début de la Coupe du monde 2018, en phase de poule, lorsque les Diables Rouges avaient battu (1-0) les Trois Lions pour s'emparer de la tête du Groupe G.

Les Anglais veulent une médaille

Depuis, les hommes de Gareth Southgate sont montés en puissance et ont longtemps donné espoir à toute une nation d'accrocher une deuxième étoile sur le maillot anglais : ils ont mis fin à leur malédiction aux tirs au but face à la Colombie en huitièmes, fait craquer la défense de glace suédoise en quarts, avant de buter, aux prolongations, sur les redoutables Croates en demie. Un dernier carré qu'ils n'avaient plus atteint depuis 1990!

« En terme de mentalité, cela a évidemment été vraiment difficile pour nous ces deux derniers jours », a reconnu vendredi le sélectionneur anglais en référence à la défaite mercredi.

« Il y a beaucoup de motivation », a-t-il toutefois nuancé : « la Belgique nous a déjà battus donc on aimerait régler ça ». Pour ce faire, Gareth Southgate prévoit d'aligner un onze de départ qui ne sera « pas exactement le même » que contre les Croates.

« Nous avons l'occasion de remporter une médaille à la Coupe du monde, ce que seule une autre équipe anglaise a déjà réalisé. »

Cette petite finale aura aussi un air de duel de buteurs, entre l'attaquant de Tottenham Harry Kane, meilleur réalisateur de la compétition (6 buts) et son plus proche poursuivant, Romelu Lukaku (4 buts), pointe d'une Belgique meilleure attaque du Mondial et qui a impressionné par son jeu offensif et ambitieux.

« Mentalité de gagnant »

Mais c'est plutôt sur l'ancien Lillois Eden Hazard que le sélectionneur espagnol de la Belgique, Roberto Martinez, entend s'appuyer : « C'est quelqu'un qui a une mentalité de gagnant (...). Avec la maturité qu'il a maintenant, vous pouvez construire un projet gagnant autour de lui ».

« Il est l'un des footballeurs les plus complets dans le jeu moderne », a encensé le technicien vendredi en conférence de presse. « Il est probablement l'un des meilleurs en un-contre-un. »

Reste que pour les Belges et leur « génération dorée », la défaite en demi-finale face à la France semble plus difficile à digérer. Ce sera en tout cas l'occasion d'une démonstration après certains propos tenus suite à l'échec au pied de la finale, le soir de la défaite.

« Des quatre équipes en demies, on est peut-être l'équipe la plus forte. Mais dans le foot ce n'est pas toujours le meilleur qui va gagner », avait par exemple pesté le gardien Thibaut Courtois.

Les Anglais, eux, se veulent plus philosophes et entendent capitaliser sur ce parcours inespéré.

« Je pense qu'il y a une affinité et quelque chose sur lequel on peut construire », a ainsi déclaré vendredi Gareth Southgate, prenant l'exemple de l'Allemagne qui avait chuté en demi-finale du Mondial-2006 avant de remporter la petite finale.

« Le mauvais côté » de la chose, poursuit le sélectionneur, « c'est que cela leur avait pris huit années supplémentaires pour gagner » une nouvelle Coupe du monde.

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