En une seule saison, Trent Alexander-Arnold est passé d’un rôle de « bouche-trou » à celui de titulaire indiscutable dans le onze de départ de Jürgen Klopp. Il est devenu le plus jeune titulaire en finale de la Ligue des champions en plus de 40 ans, et probablement le choix no.1 de Gareth Southgate au poste d’arrière droit en Russie, même s’il n’avait jamais été sélectionné en équipe nationale auparavant.
Pas mal pour un petit gars de 19 ans qui habite encore chez sa mère!
Milieu défensif de formation, Alexander-Arnold ne faisait probablement pas partie des plans de Klopp à l’entame de la saison, mais il a su saisir sa chance avec la blessure de Joe Gomez pour lui ravir son poste.
Dans une équipe axée sur l’attaque et la vitesse, Alexander-Arnold s’intègre parfaitement avec ses courses incessantes sur le flanc droit et ses centres précis. Cette saison en Premier League, Alexander-Arnold a délivré en moyenne 1,3 passe clé* par match, le meilleur total chez les défenseurs des Reds.
Sa vitesse lui permet de réaliser des débordements et des dédoublements sur son côté. Il a inscrit un but et ajouté une passe décisive en championnat, et a ajouté le même total en Ligue des champions.
Alexander-Arnold est fébrile à l’approche de la Coupe du monde en Russie.
« C’est un honneur de fouler le terrain, que ce soit comme titulaire ou remplaçant, je suis juste heureux d’entrer sur le terrain dès que j’en ai l’occasion », expliquait-il sur le site internet de Liverpool.
Tout indique que Southgate utilisera un système en 3-4-2-1, avec Alexander-Arnold comme un des deux latéraux avancés. Il sera en compétition avec Kieran Trippier de Tottenham sur la droite, alors qu’Ashley Young devrait obtenir le poste sur le côté gauche. Southgate espère qu’Alexander-Arnold montrera les mêmes capacités offensives qu’avec l’équipe d’Angleterre des -19 ans avec qui il avait fait trembler les filets à sept reprises en dix matchs.
Un bon parcours de l’Angleterre à la Coupe du monde mettrait un baume sur la plaie laissée par la défaite en finale de la Ligue des champions, mais peu importe ce qui arrivera, Alexander-Arnold n’oubliera pas de sitôt la saison où il est devenu un homme.