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ROME – L'Inter Milan, champion en titre contraint de se réinventer après les départs d'Antonio Conte, Romelu Lukaku et Achraf Hakimi, a rassuré d'emblée ses partisans, de retour à San Siro, en dominant facilement le Genoa (4-0) samedi en ouverture de la saison italienne.

Les deux recrues phares des Nerazzurri, Hakan Calhanoglu et Edin Dzeko, se sont mises d'entrée en évidence avec un but et une passe décisive chacun dans un match rendu simple par une entame canon.

Dans les autres matchs de cette journée inaugurale, la Lazio de Maurizio Sarri a également bien démarré en s'imposant à Empoli (3-1), pas déstabilisée par l'ouverture du score rapide des Toscans. L'Atalanta Bergame (2-1 en souffrant chez le Torino) et Sassuolo (3-2 à Vérone) ont aussi bien lancé leur saison.

Cette première journée, qui se poursuit jusqu'à lundi soir, marque le retour des partisans dans les stades italiens, sur présentation du pass sanitaire et dans une jauge maximale limitée à 50 %, après une saison quasiment 100 % à huis-clos.

Devant les 25 000 à 30 000 tifosi de retour dans le mythique stade milanais, une première depuis février 2020 et le début de la pandémie de coronavirus en Europe, le nouvel entraîneur intériste Simone Inzaghi ne pouvait espérer de meilleurs débuts, pour lui comme pour ses recrues Calhanoglu et Dzeko.

Calhanoglu au pas de charge

Le Turc, dans un stade qu'il fréquentait ces dernières saisons avec le maillot rival de l'AC Milan, n'a mis qu'un quart d'heure pour se faire adopter par les fans nerazzurri: il a offert le premier but à Milan Skriniar (6e) avant de doubler la mise d'un missile qui n'a laissé aucune chance au nouveau gardien du Genoa Salvatore Sirigu (14e).

Le Bosnien, arrivé de la Roma, avec la tâche immense de combler l'immense vide laissé par Romelu Lukaku, a lui d'abord touché la barre (24e) puis a trouvé Sirigu sur une tête à bout portant (71e).

Mais Dzeko a ensuite été impliqué sur le 3-0, son tir repoussé par Sirigu étant converti par le rentrant Arturo Vidal (74e) après une habile talonnade de Nicolo Barella. Et le Bosnien a conclu lui-même cette ouverture flamboyante d'un coup de tête gagnant (87e)!

« On a très bien commencé. Je remercie tous les tifosi, je sens déjà qu'ils sont déjà tous derrière moi », s'est félicité « Calha ».

Tous les matchs ne seront pas aussi simples. Mais l'Inter, toujours en quête d'un attaquant supplémentaire, prouve que, malgré ses grosses difficultés financières qui ont entraîné les départs de Conte et deux joueurs emblématiques du 19e scudetto, en mai, elle a des arguments à faire valoir pour défendre sa couronne.

La Juve se méfie

La Juve, détrônée la saison dernière par les Nerazzurri après neuf titres consécutifs, lance sa reconquête dimanche sur la pelouse de l'Udinese. Ce sera avec Cristiano Ronaldo, parti pour rester en bianconero malgré les rumeurs de transferts, a assuré samedi l'entraîneur de la Juve Massimiliano Allegri.

« Max » Allegri, revenu pour ramener la Juve au sommet, a toutefois mis en garde contre un match compliqué contre l'Udinese et a réclamé une « prestation solide et technique, avec une grande patience ».

Avant Allegri et Mourinho, attendu pour sa part dimanche soir sur le banc de la Roma contre la Fiorentina, Sarri n'a pas manqué son retour sur le banc d'un club de Serie A. L'ex-coach de Naples et la Juventus a certes fait la moue en début de match quand Empoli – club promu où sa carrière atypique avait décollé – a surpris sa Lazio (Bandinelli, 4e).

Mais il a été vite rassuré par la réaction de ses joueurs qui avaient déjà rétabli les choses à la pause grâce à Milinkovic-Savic (6e), Lazzari (31e) et Immobile sur penalty (41e). Avec quelques actions collectives, notamment sur le second but, qui ont dû plaire à cet entraîneur exigeant.

« On a réussi quelques belles actions, en remontant la balle, on doit maintenant le faire plus souvent, et dans la continuité », a-t-il souligné sur DAZN.

Gian Piero Gasperini, lui, a davantage souffert face à la prestation de son Atalanta. Mais il aura apprécié la combativité de sa « Dea », qui est allée chercher la victoire au bout du temps additionnel sur le terrain du Torino grâce au joker Roberto Piccoli, 20 ans. « C'est une satisfaction de prendre les trois points, mais on ne méritait pas de gagner », a reconnu le « Gasp ».